Scandalisée je suis, ami lecteur.
Furieuse.
La rate au cours-bouillon, et la cervelle en cocotte-minute, même.
Alors comme ça, une poignée de vulgaires droits-de-l'hommistes auto-proclamés, surgis d'on ne sait trop où, viennent de pondre un torchon immonde, un brûlot putride et nauséabond, un torche-cul
totalement subjectif et dépourvu de la moindre preuve tangible, dans le seul et unique but de salir ce que notre glorieux pays a de plus précieux, de plus emblématique, ce qui fait notre fierté à
tous en contribuant à entretenir le sentiment national et la cohésion sociale: nos valeureuses et irréprochables forces de police.
Voilà donc une bande de véritables pieds nickelés, une ribambelle de gauchistes sans aucun doute, peut-être même des cousins au troisième degré de la célèbre cellule terroriste consommatrice de produits
bio et saboteuse de voies ferrées (celle-là même qui fut héroïquement stoppée par la Brigade Anti-Gag juste avant le fauchage illégal, sur ordre d'Oussama Ben Laden, d'un train OGM rempli de
cannabis importé d'Afghanistan par l'ultra-gauche anarcho-trotskiste), qui essaye de faire gober au Français moyen que la vénérable institution policière de son grand pays serait prétendument
"au-dessus des lois"!
Et d'où ces nouveaux barbares tirent-ils ces conclusions à l'emporte-pièce, ces affirmations partisanes et injustifiées?
De quelques menues affaires de dérapages, certes inconsidérés, mais somme toute parfaitement compréhensibles, comme cet homme décédé pendant son interpellation,
cette femme enceinte légèrement bastonnée lors d'un contrôle d'identité, ou encore ce parasite allogène, sans papiers de surcroît, malencontreusement tombé dans le coma pendant sa
garde-à-vue.
Veux-tu que je te dise, lecteur?
Nous sommes confrontés à une véritable talibanisation des esprits, et ce faux procès intenté aux Gardiens de la Paix me donne envie de vomir.
Que diable, nous ne sommes point en Corée du Nord ou à Cuba!
Ici, m'âme Tripoux, c'est la France! La patrie des Droits de l'homme, des Lumières et de la justice sociale!
Si des représentants de l'Etat en uniforme avaient outrepassé leurs fonctions et commis quelque assassinat injustifiable, vous pensez bien, m'âme Tripoux, que Jean-Pierre Pernault (que la Pape
l'ait en sa sainte garde et que Jeanne d'Arc le bénisse mille fois) aurait immédiatement dénoncé ces intolérables violations des lois à l'ouverture de son journal de treize heures. Députés,
sénateurs et ministres auraient poussé les hauts cris, organisé des débats à l'Assemblée Nationale tandis que la Justice française (la meilleure, soit dit en passant) suivait son cours et mettait
bientôt les poulets criminels derrière les barreaux.
Or, que s'est-il passé?
Les plaintes déposées par les familles de ces prétendues "victimes" ont été classées sans suite, quand celles des policiers, elles, donnaient lieu à des condamnations salutaires (je pense à
cette femme mythomane, certainement engrossée par un clandestin
toxicomane et pédophile, qui a fini par écoper de deux mois de prison avec sursis après avoir été soit-disant bastonnée par nos preux représentants de la Force Publique).
Quant à Jean-Pierre Pernault, il a (fort heureusement) continué de nous raconter, jour après jour, les passionnantes tribulations des producteurs de saucisson d'âne en Auvergne et les
mésaventures des derniers fabricants de santons en peau de porc bouillie (un art ancestral qui nous rappelle combien notre beau pays de France regorge de ressources et de forces vives pour faire
face à la Crise). Preuve, s'il en fallait encore une, qu'il ne s'était absolument RIEN passé.
Permets-moi de te dire, cher lecteur, que les choses n'en resteront pas là.
Dores et déjà, le Ministère de l'Intérieur et les syndicats de policiers sont montés au créneau afin de laver dans le sang leur honneur
bafoué. Sans aucun doute, les fauteurs de troubles seront sévèrement réprimandés pour les torrents de mensonges qu'ils ont déversé sur le fleuron de notre Fonction Publique (je te rappelle qu'à
une époque, de pseudo-historiens à la solde de Moscou avaient tenté de nous faire croire que la Police française et sa hiérarchie de tutelle avaient activement participé aux rafles de Juifs sous
l'éminent gouvernement de Vichy, odieuse calomnie que le grand Maurice Papon avait brillamment démentie lors de son injuste procès).
Et ce ne sont pas nos amis d'Albion qui vont me contredire: leurs gendarmes mobiles, après avoir merveilleusement contenu les terroristes qui manifestaient mercredi à Londres contre le sommet du G20, viennent à leur tour de se voir perfidement accuser de "bavure" par ces petits Machiavel en culottes
courtes de la presse (ces journalistes qui se croient tout permis et qui, Dieu merci, apprennent à leurs dépens que la liberté de la presse n'est
qu'un mythe gauchisant).
Tu me connais, lecteur.
Tu sais que la violence me fait horreur et que je suis fort réticente au châtiment corporel.
Il n'empêche.
Si le Maréchal était encore parmi nous, il te passerait tout ça par les armes, comme en
1917, et on n'en parlerait plus.
Vive la France.