Magazine Journal intime

Hadopi

Publié le 03 avril 2009 par Lephauste

Je vais me tenir bien droit ! J'avais dit. Je vais plus faire de fautes, je vais m'appliquer, je vais pas parler en classe, je vais pas faire pipi dans ma culotte courte quand la maîtresses m'arrache les cheveux parce que j'ai salopé le Télé 7 jours de ma mère, à ma mère à cause que je voulais faire un dossier spécial découpage avec le numéro en couleurs, JO de Grenobles. Je vais bien apprendre ma leçon, j'aurais des cheveux propres et sur ma blouse la croix d'honneur brillera comme un rêve de pie. HaDO, j'aimais les PI. Et puis aussi sur les photos j'aurais plus les genoux cagneux. J'avais dit, j'avais rajouté ça au cas où je fauterai une des résolutions précédentes.Je serais tout comme il faut parce que bien sûr il le faut car sinon tu comprends c'est, comment t'expliquer ? Oh oui continue à expliquer, pendant ce temps là j'entends plus voler les bourdons de la mornifle ... Ça serait l'Anarchie ! Tu comprends ? L'Anar ... Quoi !? Tremblements, fièvres, hallucinations, délirium très gros, trouille, frousse, chiasse. Va ! Prends le métro, KropotQuid ! Et toi aussi, mon fils !

Je vais me tenir bien droit. Car de la trique ce que je redoute ça n'est pas qu'elle s'abatte sur ma tonsure et la zèbre, je suis déjà un zèbre, un mâtin louche de la souche. Non, ce que je crains c'est qu'elle s'installe là, comme une bonne amie dont tous les avis et judicieux conseils finiraient immanquablement par des caresses de vautour. Moi j'aime les vautours, les pies aussi et astreindre ce bel aphorisme à des fonctions de contractuel au ministère de la bonne pensée, me déroute. Me Beyrouth ! Me Bayreuth !

- Rentre ! Lui dis-je. Rentre en ton aire, va aux cîmes grincer au dessus des charognes et si tu survoles la dépouille d'un occupant de l'Olympe, assures toi d'un bon coup de bec que la charogne est tendre et prends ton vol, élève ta morgue au dessus des moulures et des porches endimanchés de pontes ricannant. Puis d'un derrière distrait con-chie là donc un peu, une fiente, une seule, en mémoire de nous. De ce que nous fûment avant que de devenir d'imprononçables bavards. Parés emplumés de vertus policières.

Voilà, voici comment de mes bons efforts pour être bon enfant je ne retirais rien qu'un goût prononcé pour l'état de faiblesse qu'onanise la paresse. L'Anarchie me pervertit du jour où je compris que la liberté était le mal absolu et que ce mal là il est vrai recourait à des contraintes, des contraintes d'élévations commune. L'Anarchiste est ce fainéant qu'aucun effort ne rebute quand il s'agit d'en faire moins pour la maître. Toujours moins pour le maître.

Aphorisme du vautour : Ah le bel emmanché !


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