Magazine Journal intime

Bon pour une culotte de femme.

Publié le 03 avril 2009 par Wawaa

Patientez un peu, vous comprendrez bientôt le titre.

Je ne viens pas aujourd'hui vous montrer les dernières modifications effectuées dans ma maison. Dernièrement, nous avons surtout rentré du matériel et même si mon papa a bien avancé quelques trucs, je n'ai pas pris le temps d'immortaliser ces changements, mais ça viendra. Aujourd'hui je viens exprimer à quel point devenir propriétaire n'est pas sans risque. Les découvertes peuvent être tout à fait surprenantes . Parfois elles peuvent être très irritantes comme la découverte d'une vieille poutre complètement pourrie censée tenir le plancher et camouflée derrière une planche taguée en rose fluo. Oui, il y a des choses que je ne veux même pas chercher à comprendre. Dans le même ton énervant, il y a aussi la grosse flaque d'humidité au plafond, présageant une fuite du côté de la baignoire et qui vue sa couleur et son odeur putride laisse à penser que personne ne l'a remarquée depuis des années en raison du fallacieux faux plafond qui la cachait.

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Parfois, c'est carrément la tombola ! Mais sans les tickets. J'ai donc depuis quelques mois la chance d'être la grande gagnante de petits lots qui me font toujours vraiment très plaisir. Si, si, j'insiste. J'ai en premier eu un vieux jean troué, qui en fait a fini à la décharge. La benne avait faim, fallait bien la nourrir et je crois qu'il est du devoir de chacun de parfois se préoccuper du sort nourricier des bennes à ordures ! Puis j'ai eu droit à un petit marche-pied bleu sur lequel je n'ai pas osé testé mon quintal 10, je ne suis pas fan des sensations extrêmes. Je suis tombée sur un décapsuleur mais sans les bières et aussi, un médiator apparemment tout machouillé. J'en ai conclu qu'un guitariste fort angoissé et alcoolique avait du vivre là quelques temps.


Un jour, alors que je fouillais en quête d'un fabuleux trésor, espérant pouvoir concrétiser mon rêve de jaccuzzi dans la cave, au détour d'un placard, j'ai trouvé un tableau. Oua ! Des bateaux ! Oua ! La mer qu'on voit danser mais pas le long des golfes clairs. Dites donc, c'est un peu orageux ce ciel là, genre, ça va péter grave le tonnerre. Ouais mais attendez, en plus c'est signé "Queffelec". Bon je ne sais pas qui est ce Queffelec. Je connais bien un Yann Queffelec, mais malgré des recherches sur le net, j'ai pas vraiment trouvé l'auteur de ce truculent tableau, même si des tableaux du même genre et signés du même nom sont en vente sur ebay … pour la modique somme de 60 euros. Ouais bon, on va oublier le jaccuzzi quand même. Disons qu'avec 60 euros je peux m'offrir trois cartes de 10 entrées à la piscine municipale… c'est mieux que rien. Ceci étant, je trouve qu'un tableau représentant une imminente tempête en mer ça peut-être d'une grande élégance dans les toilettes. Je songe donc à garder cette œuvre.

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Mais ce n'est pas tout. Et vous allez peut-être enfin comprendre le lien entre le titre de cet article et son contenu. Sachez que j'ai une chance inouie. Oui je suis wawaa, grande veinarde. Car, alors que nous débarrassions la cave de ses innombrables détritus, j'ai trouvé, par hasard, par fortune oserais-je dire, ce petit morceau de papier :

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Oui, c'est bien un "Bon pour recevoir une culotte de femme". Mention spéciale pour l'expression "culotte de femme" que jusque là, je n'avais encore jamais entendue. L'offre est valable jusqu'au 30 Novembre 1994 ! Et MERDEUH ! C'est périmé ! Crotte de crotte ! En attendant, la découverte est linguistiquement archéologique ou archéologiquement linguistique, puisque j'ai ainsi compris, qu'il y a 15 ans, alors que je n'avais que 11 ans, on ne disait pas "C'est tendu du string" mais "C'est tendu de la culotte de femme". L'expression actuelle sonne quand même mieux , non ?


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