Un regard d'indépendance, en ton absence, se libère. Elle se dit de s'en foutre, elle se dégage de ces filets inutiles et sales.
Je ne suis pas plante pour les jours vides. Les plantes auxquelles tu penses sont celles qui animent la plante de mes pieds, leur parlent tendresse, les touchent presque drôles, les enveloppent de caresses fraiches qui se rosent au soleil jeune du printemps. Elles se savent sur les couches supérieures de la brutalité, avec laquelle elles collaborent pour les futurs danses violentes : celles qui te saignent les genoux, et leur chuchotent une courbature grandissante, jusqu'aux cuisses denses...
leur charisme surprenne même leur cerveau porteur, elles dissimulent une nouvelle plante dopée.
Elle s'échappe, dans la forêt clairsemée, rangée et soumise. Le gazon est seul chien des vents, sans loi.
Qu'est ce qu'ils ont, mes
mots, ils t'affectent ?
Ou bien ma voix ?
Tu t'enfermes dans ce cube de réflexion, une des pièces de ton esprit
étroit, que tu diriges avec dictature ; tu oublies tes propres mots,
puis à coup de baffes tes principes, tes valeurs... tu as décidé de les
jeter en chemin , pour ne pas (re)croiser ton propre visage écrasé dans
l'erreur, dans le plomb de l'humeur... que tu aimerais l'effacer, ce
visage pourri.
Plus loin, tu vois de grandes étendues de poussières
noires, qui brulent comme de la poudre à canon. Ca s'éternise, c'est
l'attente sur terrain miné, d'y voir les pommes de terre secrètes se
révéler, dans Brasier La Couveuse.
Sonor ~ Birdy Nam Nam | Homosexuality