Rien, Darling

Publié le 05 avril 2009 par Oskarrnajh

J'veux d'la décadence low-cost. J'veux arroser ton p'tit joli corps avec d'la Fischer, comme si c'était du champagne et qu'on avait gagné l'grand prix dans une chambre d'hotel Formule 1. Défoncer la piaule comme une rock-star et piller l'buffet à volonté. La sensation d'avoir tout usé jusqu'à l'os, à commencer par moi. Des orgies sexuelles dans d'la choucroute en boite premier prix, toute poisseuse-glissante-qui-pue. S'étouffer avec les tranches de l'art, c'était déjà pas bandant, mais la saucisse de Strasbourg dans l'rectum, on s'demande à quoi ça sert.

Les défilés d'gentils moutons pacifistes dociles de merde, des putains d'bouffeurs de fromage de chèvre qui s'font aboyer d'ssus par les kleps de l'ordre bien ordonné. La gerbe. Toute ces fiottes d'alter-merde, rebels en carton façon Besancenot, qui croient s'faire entendre en inspirant la pitié. La mentalité flicarde est en train d'bouffer tous les cerveaux.

Les p'tites putains des mass-média vont relayer les doléances larmoyantes des pléthores de réac's moisis qui chialent devant une pharmacie cramée, tous ces crétins fascisants qui réclament la paix et jubilent à chaque fois qu'notre bien-aimée Wehrmacht moderne passe à tabac un d'ces "vilains" Black Blocks.


Y'a rien à sauver de toute façon.