Strasbourg : "Guerre civile", "rare violence",...

Les manifestants et les casseurs ont beaucoup fait parler d'eux depuis deux jours. Les exactions commises sont nombreuses et inadmissibles. bon nombre de commentateurs s'accordent à dire que le sommet de l'OTAN n'était qu'un volet de ces agitations et un prétexte pour d'autres messages et idéologies qui n'avaient rien à voir avec l'événement principal, surtout quand on lit des slogans comme "Tremblez capitalistes" et "Guerre sociale".
La chronologie des faits est reprise ici.
Ces extrémistes sont allés jusqu'à s'en prendre à une église et à la religion. La cathédrale de Strasbourg a du être protégée. Quel rapport avec l'OTAN?
Ce matin, le maire de Strasbourg parle de terrorisme et la désolation se lit chez les Strasbourgeois :
""On se croirait en 44-45, c'est triste, surtout dans ce quartier délaissé. On a un peu honte, il y avait tellement de policiers".
"C'est un vrai champ de bataille. Dans ce genre de manifestations, il y a toujours un peu de casse, mais là, ça dépasse l'entendement"
"Quand on arrive d'Allemagne par le Pont de l'Europe, on croit que tout a été bombardé".
300 interpellations, 49 blessés et des millions d'euros de dégâts : tout ce qu'il faut pour perdre toute crédibilité.
Lahire (merci à ME)