Magazine Journal intime

J'aime pas les supermarchés.

Publié le 05 avril 2009 par Wawaa

Hier, j'ai repris le boulot avec grande joie, mais bien dissimulée. A vrai dire, j'ai passé une tellement mauvaise matinée au travail que j'en suis repartie en pleurant. Il y a des jours où la grande distribution, son organisation, l'énergie qu'elle demande et sa hiérarchie me tapent grandement sur les nerfs. Heureusement je finissais à 10h30. Pensez-vous qu'à 10h31 j'étais montée dans la voiture, fermement décidé à partir et ne surtout pas faire une minute gratuitement, d'autant plus que je n'avais pas pris de pause pour arriver à terminer mon travail. Absente deux jours et voilà ce qui arrive. J'ai bien regretté de ne pas avoir posé malade jusqu'à Lundi, d'autant plus que j'étais encore bien encombrée des bronches et tutti quanti. Ca m'apprendra à toujours écouter ma ridicule conscience professionnelle. Soit.
Ne supportant plus l'univers des supermarchés, l'après-midi, j'ai décidé d'accompagner mes parents sur Pau, pour faire des courses pour ma maison et mes propres courses. Grande idée pour oublier mon propre travail non ? Ouais, bon ok, c'était pas forcément la plus merveilleuse excursion à faire à ce moment là, mais, j'étais malade, fatiguée, et j'avais besoin de me sortir le cul de la maison. C'est aussi simple que ça !
Pau ? C'est une grande ville. Mais genre, une très très grande ville. Trop grand pour moi, définitivement. Mais en même temps, je m'en fous, c'est pas moi qui conduisait ! Par contre, Pau ça a l'air joli, j'irai quand même m'y balader un jour, si je trouve un guide papier potable ! En tous cas, à la sortie de l'autoroute qui mène à Brico-dépôt, on aperçoit un joli château qui a l'air de dater des temps modernes.

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Clic. Assez de considérations architecturales et bonjour Brico-dépôt. Bon, ici c'est aussi pour faire de l'architecture mais sans l'esthétique, puisque mon papa venait chercher les tuyau qui serviront pour mes toilettes. Je pensais que c'était plus gros que ça les tuyaux pour les toilettes, d'ailleurs, je me sens beaucoup moins à l'aise depuis quand je vais faire ma vidange rectale. Il voulait aussi des câbles électriques, d'autres trucs de tuyauteries, des disques pour couper les poutres en béton, et aussi des gants pour les mains, les anciens ayant succombé au ciment. Brico-dépôt, c’est comment dire ? Immense ? Bordélique ? Immensément bordélique ?


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Oui mais c’est pas cher, même si chercher un article particulier demande énormément de patience, de concentration, de courage et d’énergie. Oui parce que demander à un vendeur est un risque. On a toujours l’impression de les emmerder, oui, emmerder, c’est le bon mot.

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Nous arrivons à la caisse avec notre caddie bien plein et là ô drame commercial, les gants passe à 90 cents alors que nous les avons vus à 85 cents. La caissière a une réaction typiquement débile : « Oui, mais si vous voulez qu’on vérifie le prix, il faut que j’appelle un vendeur », d’un air de dire que ça va prendre du temps et que les clients suivants vont attendre. Euh, depuis quand le commerce consiste à faire culpabiliser les clients sur une possible erreur venant DU magasin ? Elle appelle donc son pote au téléphone « Oui, les gants passent à 90 cents alors qu’ils sont à 85 ! », il arrive avec un air ravi trop dissimulé, repart, revient en disant que c’est bien 90 cents. Nous avions bien vu 85. Probablement une erreur d’affichage. Soit, je capitule, j’ai envie de cracher mes poumons et leur attitude anti commerciale m’énerve au plus au point.


En sortant de là, nous décidons d’aller à Auchan. J’voulais faire quelques courses pour mon rééquilibrage alimentaire. Je ne les avais pas fait le matin au boulot, parce qu’après une matinée irritante, je n’en avais pas eu la moindre envie. Et puis, Auchan, c’est plus grand ! Ca présageait la possibilité de trouver plus de produits, de nouvelles gammes, peut être moins chères. Mais voilà, Auchan, c’est trop grand, c’est trop trop, trop pour moi. Peut être est-ce parce que j’ai mes habitudes en petits supermarchés, mais j’avais beau parcourir les rayons, je ne voyais rien. Pourtant, il y avait des tas de produits. Les gens se bousculaient. Nous étions bousculés. Nous avons donc pris nos jambes à nos coups pour aller finir les courses dans un … Intermarché ! Il fallait bien que je retrouve un peu des mousquetaires. Et là, j’ai réussi à faire mes courses sans aucune panique et à trouver tout ce que je voulais …


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