Maradona, Messi, fric et compagnie

Publié le 05 avril 2009 par Anned

Du foot aujourd’hui.

Après avoir facilement battu le Venezuela dimanche dernier à Buenos Aires, la sélection emmenée par le dieu vivant s’est vu administrer une fessée en règle par la modeste Bolivie. 6 à 1. Le pire score de l’histoire de l’équipe d’Argentine, si j’ai bien entendu. On était le 1er avril, mais ce n’était pas un poisson ! La faute à l’altitude, paraît-il. Maradona pavoisait un peu moins l’autre soir à la Paz que dans les vestiaires du stade des River Plate le dimanche d’avant.

(Pour l’anecdote, les River Plate sont les Montaigu dans le Romeo et Juliette du foot argentin, où l’on s’entretue encore de temps en temps. Le rôle des Capulet est tenu par les Boca Juniors, club d’origine de Maradona.)

Dans le même temps, on apprenait que Messi, vedette de la sélection et qui joue en Espagne, était à ce jour le second footballeur le mieux payé de la planète. Voilà une nouvelle qui rassure l’Argentine sur sa position sur la scène footballistique mondiale, et sur la scène mondiale tout court. (cf )

La même nuit, ici dans ma banlieue des bords du Rio de la Plata, à quelques pâtés de maison de l’endroit où je dormais, des malfaiteurs armés et bien renseignés se sont introduits au domicile peu discret d’un tout jeune joueur des River Plate. Ils n’ont manifesté aucun respect pour l’idole des stades et se sont juste servis dans la caverne d’Ali Baba qu’abritaient les lieux.

PS : Qu’on ne me dise surtout pas que ces gamins de 13-14 ans qui hypothèquent leur futur en s’entraînant des heures par jour et qui dès aujourd’hui se pavanent déguisés en Messi façon pub Gillette, chaîne en or autour du cou et tout de noir vêtus du blazer aux chaussures vernies, ne rêvent pas d’abord et avant tout de gagner autant de FRIC que leurs idoles !