Sylvie Lemaire, directrice du groupe local sur l'étude et la recherche sur la sclérose en plaques (GSEP), collabore avec le CHR pour l'exposition SEP'ART, visible jusqu'au 9 avril.
Des sculptures qui parlent de maladie et d'espoir.
Dans quel cadre cette exposition sur la sclérose en plaques se déroule-t-elle ?
>> Elle a été créée cette année à l'initiative d'un laboratoire de recherche spécialisé dans le traitement de la sclérose en plaques. Un concours de sculpture a été ouvert à tous les patients et leurs proches sur le thème de l'espoir, pour leur permettre de s'exprimer sur la façon dont ils vivent la maladie. Une trentaine d'oeuvres ont été retenues et exposées dans le hall de l'hôpital Salengro.
Vous faisiez partie du jury de SEP'ART en tant que directrice du GSEP. Quel est le rôle de votre réseau ?
>> Il assure la coordination et la prise en charge médicale, paramédicale et sociale des personnes malades à leur sortie de l'hôpital, en suivant par exemple l'évolution de la maladie ou l'adaptation de leur logement à leurs besoins. Nous les accompagnons ainsi jusque dans leur domicile pour qu'elles puissent garder un maximum d'autonomie. Le GSEP travaille également sur la sensibilisation auprès des professionnels de la santé et des structures sociales.
La sclérose en plaques touche aujourd'hui entre 60 000 et 75 000 Français. Où en est la recherche ?
>> Le dernier traitement mis au point, une chimiothérapie administrée toutes les quatre semaines par perfusion, diminue de 60 % les risques de rechute et d'apparition d'un handicap. Rappelons que la sclérose en plaques est une maladie chronique, évolutive, et qui concerne principalement les jeunes femmes.
Même si le traitement ne permet pas d'éradiquer la maladie, il améliore la qualité de vie des malades. C'est un espoir pour eux.
Exposition SEP'ART jusqu'au 9 avril. Hall de l'hôpital Roger-Salengro, au CHR.
Source J.F. pour Nord-Eclair.fr