La fin de la crise ne s'amorcera pas avant 2013 selon certains. Selon que nous vivions en France, ou ailleurs, que nous soyons jeune ou vieux, travaillant dans la communication, l'industrie textile ou les télécommunications elle nous touchera tous à un moment ou un autre.
Le pire c'est que peu d'entre nous, à commencer par moi, ne comprennent véritablement les tenants et aboutissants et encore moins les enjeux de la crise.
Chez les contrôleurs du monde de la terre des avocats financiers, j'ai travaillé sur les fondements de la crise pour une communication de "vulgarisation" sur le sujet (vulgariser un sujet de finances auprès de financiers, c'est épique, surtout quand on sait que j'ai dû repasser le module de finance pour avoir mon diplôme...). C'était très intéressant et à la fin de la journée je me couchais moins bête avec des nouveaux mots que je maitrisais à fond comme subprimes, titrisation, funds, credit default swaps, obligation, hedge funds, ponzi, etc. Bien sûr j'ai tout oublié et j'ai tout juste retenu pourquoi ça faisait peur aux cabinets d'audit la crise (ben quoi si leurs clients sont des fraudeurs et qu'ils ont certifiés leurs comptes ça craint du boudin).
J'avais des conversations d'huîtres avec des associés qui m'entretenaient de la terreur des marchés financiers avec des mots qui ne sont pas dans le jeu "Enrichis ton Vocabulaire" pour la DS. Alors, je faisais un peu semblant et surtout je potassais dur pour pas passer pour la plante verte de service.
Et depuis j'ai découvert que les américains, eux ils ont trouvé un super moyen de vulgarisation de la crise. Grâce à 1 rue Sésame et Macaron dans le rôle de Bernie Madoff !