Ce soir, sais-tu?
C'est la Pâques.
Pas celle du chevelu qui sort du tombeau frais comme un gardon et propose à ses disciples de partager avec lui un excellent bédo afghan, ceci dit.
Non.
Celle de l'autre chevelu, sans doute autant sous l'emprise de substances hallucinogènes que le premier, qui fit tomber des grenouilles sur les premiers-nés d'Egypte avant de retirer la bonde du
marécage le plus proche, tout ça à cause d'un léger différend quant à l'étymologie exacte du mot "esclavage" et la durée légale des trente-cinq heures de l'époque.
Tu ne m'en voudras pas de ne pas m'étendre longuement sur le sujet, je t'ai déjà fait un cours complet sur cette
page (l'avantage des fêtes religieuses, c'est qu'elles sont récurrentes, un peu comme les allergies
printanières).
En lieu et place d'un fastidieux billet commémoratif, permets-moi donc de souhaiter un joyeux Pessah à Tata Jacqueline, sans qui aucune famille juive digne de ce nom ne serait l'enfer perpétuel qu'elle se doit d'être.