En ce moment y’a une pub qui dit :
« Vous qui aimez les spaghettis Panzani qu’on trouve généralement chez carrefour ou auchan, saviez vous qu’en moyenne, elles étaient moins chères chez… BOUM… Leclerc. Vous qui adorer les spaghettis de marques distributeur que vous acheter régulièrement chez casino ou super U, saviez vous qu’en moyenne, elles étaient moins chères chez… BOUM… Leclerc.Vous qui choisissez les spaghettis de marque premier prix qu’on trouve généralement chez Ed ou lidl saviez vous qu’en moyenne,elles étaient moins chères chez… BOUM… Leclerc. »
Le gars il comprend pas que les pâtes premier prix, on les choisit pas. On les prend. C’est tout. Parce qu’on n’a pas le choix. Et que des Panzani, on peut en manger qu’en rêve. Quoi que, ça dépend. Aujourd’hui, entre ceux qui renoncent à se soigner, ceux qui renoncent à se nourrir, ceux qui renoncent à l’achat du p’tit costume prévu c’mois ci ou au p’tit restau du week end, y’a tellement de catégories de pauvres qu’on s’y perd. Oui à la télé, ils appellent ça des pauvres, aussi, ceux quirenoncent au p’tit costume cravate ! Ou au restau. C’est comme « La France avance, Renault accélère. » Ils sont pas totalement décalés ces gens ? Et Zidane qui nous sort « qu’on voit des jeunes, aujourd’hui, qui doutent de ce qu’on leurs a appris. » Ah bon ? Pourquoi ? On leur a appris quoi ? A part que pour réussir dans la vie, fallait être un pourri ?
C’est flippant cette sensation qu’aujourd’hui, tout marche à l’envers. Avant, quand t’étais « de gauche » – pas socialiste hein : de gauche ; quand tu prônaisdes valeurs un peu humaines on va dire, on te prenait pour un idéaliste. Un utopiste. Aujourd’hui t’as l’impression que c’est presqu’une insulte. Que tu frôles la débilité. Voire que t’es dangereux, même. Au début, quand ils commençaient à parler de mondialisation, dans les années 80, je pensais que ce serait pour un monde génial où tous les humains pourraient circuler librement sur une même planète sans frontière qu’ils enrichiraient d’échanges de culture diverses. Tout le monde était anti américain. Anti capitaliste. A part les gens de droite évidemment. Aujourd’hui, avec l’élection d’Obama t’as presqu’envie d’aller vivre aux USA. Plus tu vois Sarkozy, à côté de Barack, plus tu te dis mais c’est quoi ce guignol qui s’agite dans tous les sens sans aucune cohérence ? C’est quoi ce manque de classe. De dignité ? Entre les banques qui se font des couilles en or pendant que des gens se les gèlent rue de la banque. Ou meurent. La presse qui se presse sur la grossesse de Rachida Dati, enceinte, pendant que dans l’enceinte des prisons, la détresse tue des détenues. Et pas des tenues Dior… ou Chanel. Et la dite garde des sceaux – enfin ex garde des sceaux, de dire, je cite « ce sont des simulacres de suicide que les prisonniers utilisent comme moyen de pression. ». Une police aux allures de milice. Aux airs de big brother. Comme dans le film. 1984. Ca y est. On dirait qu’on y est. Tous ces flics qui se savent au dessus des lois. L’abus de pouvoir. Cette façon qu’ils ont de provoquer l’outrage à force d’intimidation, de passages à tabac, de menaces ou d’humiliation. C’est vrai que ça date pas d’hier. Mais là, vu que c’est un journaliste qu’a balancé, on le croit plus que quand c’est des rappeurs. Ou des gens. Les chaussures roses de Roseline Bachelot. Une pompe dans la tronche de Bush. Au moins un journaliste qui en a. Pendant que d’autres en cireront toute leur vie… des pompes ! Des tempêtes qui font la une pendant des heures, des envoyés spéciaux qu’on envoie sur place. Sur le front tu te rends compte ? Et même chez des gens. Dans leur maison en ruine. Voyeurisme oblige. Des images du désastre. Du bois mort. Des reportages à n’en plus finir surle temps qu’EDF mettra à rétablir l’électricité par rapport à 1999. D’autres sur la façon dont les gens vont être indemnisés. J’en peux plus des JT qui tournent en boucle. Et de cette nouvelle mode qui consiste à être à deux pour ça : un qui dit le titre, l’autre qui acquiesce et développe, ça m’exaspère. Bref. Je te passe le PS et son show pitoyable. Comme dirait Pierre Desproges “A part la droite, y’a rien que je méprise autant que la gauche.”A ce sujet, dans la boite à question du grand journal sur canal, Carla Bruni répondait que son principal sujet de discorde avec son mari, c’était la cuisson des pâtes. Et je crois que c’est ça justement, aujourd’hui, la seule vraie différence entre la gauche et la droite : c’est juste la cuisson des pâtes. Des pâtes oui mais des Panzani. Je te passe l’hôpital tellement malade qu’il est obligé de se foutre de la charité. Je te passe l’école en danger. La culture et l’UMP ça fait tellement plus que deux que pour gagner des électeurs, faut déployer les grands moyens. Je te passe la justice de plus en plus injuste. Les tarés qui tuent des bébés. Et je m’arrête un peu sur les derniers gens un peu humains qui meurent un à un. Claude Berri… Alors que nous c’est pas à lui qu’on aurait voulu dire « t’chao pantin ».
Sinon en fin d’année - ou en début je sais plus - je serai bien allée me faire voir chez les grecs. La France, le pays des droits de l’homme, des révolutionnaires… je crois qu’on a été dépassé par Athènes. Sur ce coup là. On dirait que là bas ça passe moins bien un flic qui tue un môme. Mais bon. J’ai bon espoir pour jeudi. La grande grève nationale. J’espère que ça va cartonner. Qu’il va la sentir passer. En plus, vu que 70% des gens ont de la sympathie pour ce mouvement, ils pleureront pas d’être pris « en otage ». Ca fait encore 30% de cons qui comprennent rien, tu me diras. Mais bon c’est déjà mieux que le jour où ils l’ont élu.
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