degré I, XXVIII

Publié le 09 avril 2009 par Moinillon
Or, comme c’est Dieu qui est notre roi suprême, qui nous appelle à son service, courons de toutes nos forces pour nous rendre à Son appel, de peur qu’ayant fort peu de temps à vivre, nous ne nous trouvions, à notre dernière heure, misérables et privés des mérites des bonnes œuvres; et que nous ne périssions par les horreurs de la faim. Semblables aux soldats qui s’étudient à se rendre agréables à leur général, ne négligeons rien pour nous rendre agréables à Dieu; car Il nous demande qu’après nous être enrôlés sous Ses étendards, nous Le servions avec ferveur et fidélité.
saint Jean Climaque : L'Échelle sainte