Qui t'as fait Roi ?

Publié le 10 avril 2009 par Lephauste

Ce soir, ce matin qui ne vient pas encore, de nul, qui n'est de rien la cohorte, puisque de manipule il ne saurait être questeur, il faut aller à petits pas comme si l'on allait à pas de géant. On a bû ? Oui, on a bû. on est torché comme il faut. Qu'on se lâche alors ? Oui, qu'on se lâche ... comme si l'on avait bû. Mais on a pas bû, pas assez, pas assez, com' d'hab. Com' d'hab ? Pasque d' hab on boit pas ... Promis juré ... Fils ... J'ai pas bû ... Bubû de mont martre. Faut y aller ! Aller vas-y ! J'y va, fais pas chier. Faire chier c'est comme si tu nous envoyais chier au ciel. C'est comme je te dis, vas y chier au ciel ... si t'as des couilles ! Si t'en a pas, pointes. Ah ça ! pointer tu sais. C'est comme faire des marmots, tu sais. Faire des mômes, ils savent. Passes moi le linge, enflure de mon ventre, crevure de tes intestins, tu te voulais vierge, tu n'es que roulure de mes burles... Enfants, comme je les aime, glaireux, laiteux, amorphes braillards, foutrez leur la paix, sicaires ! Qu'on vous en merdrent, sioniss ! Relache !

Je n'aime pas le matin, le square me troue et pourtant j'aime, Ô que j'aime qui profite ! As tu bien profité ? Oh que oui, que je profite ! j'entropophage Le profit, c'est ma loi. La loi c'est mon profit. Allons, que la chair en qui je professe me prodigue de divins émois. Allons, ne soyons pas bégueules. je stick, j'expose, je me sens cévenol. Je suis de tout à trac, le génial inventeur d'un jardin d'ogre où fleurit la martingale, la matricaire, la marguerite Tolosane. je suis infâme, Je convoite. Vaniteux, je trousse la gousse. Mais qu'elle n'en sâche rien, puisque je ne suis rien que le radicelle de celle qui m'a choisit. Tiens ! La tienne t'échappe ? trou du cul ! Le trou te reviens, le cul m'encense, car de jouir tu fîs un encens et que de faire jouir j'engageai le sens. tu te vantas d'être le divin époux ce pendant que je m'emmerdais à être la giclée de foutre. Père tu voulais être ? Paire tu es ! Sacoches bringuebalant au porte-bagages. Bagage encombrant, là où tes burles ne sont que stick's. Des Cévennes tu n'as miséreux,  que la fortune des sots. Et de ces sceaux ne resteront que l'empreinte de la colle, qui te fit roi des pots.

J'ai bu, je boirais, je fais du rauque et roule, j'ourle le chant du merle de trillesqui donnent le change, tant ma vanité ma porte à des sommets d'où je franchis les portes, basses entre toutes, basses comme ce que je suis. Un petit d'homme pétrit de frousse.

Je chante, le mâtin vient, il me taille, il étripe, le verbe n'est pour lui qu'un singe soyeux, un songe au nom ridicule. J'ai des amis, certes, de ces amis qui aiment puisque ils le disent. De leurs noms de baptême ? Rien ne me survient. 

Cette brieveté, celle-là, je la dédie à ceux que j'aime. puisque les aimant, je leur préfère le chant matinal du marle. Et à Miette je dis ce qu'à femme aimée vous même vous dites quand vous n'êtes pas crétins et lâches.