Magazine Journal intime

Moi et les médecins de la Sécurité Sociale.

Publié le 15 avril 2009 par Wawaa

J'ai toujours eu des relations très régulières avec les organismes de sécurité sociale. Et hier, j'ai eu l'extrême chance d'aller voir une doctoresse de la Sécurité Sociale d'Auch. Pourquoi donc ? Pour justifier des séquelles dont je suis la victime suite à mon accident de voiture de novembre. Tiens, ça faisait longtemps que j'avais pas mis pour une énième fois la photo de ma voiture cassée.

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Soit. J'appréhendais un peu le rendez-vous. Faut dire que mes expériences passées en matière de médecin de la sécurité sociale, ne m'ont laissé que peu de souvenirs agréables. La première doctoresse que j'avais rencontré était une espèce de sale peau de vache. Une grande maigrichonne avec un air pingre, maquillée parfaitement, petite jupette et jambe impeccablement épilées. Je dormais debout. J'y pouvais rien. C'était même pas que j'avais pas dormi. C'est que c'était un mois après ma thyroïdectomie totale et que j'étais en période d'hypothyroïdie intense. Je manquais d'hormones thyroïdienne et tout le métabolisme de mon corps fonctionnait au ralenti. Je n'avais aucune énergie et l'impression de porter le triple de mon poids (déjà bien lourd à lui tout seul). Elle a d'un geste brusque passé son doigt sur ma cicatrice encore sensible, à la base du coup. Une brute. J'ai cru qu'elle essayait de m'étrangler. Elle avait peut être ses ragnagnas. Elle ne me parlait pas, elle m'hurlait dessus. "QU'EST-CE QUE VOUS AVEEEEZ A ETRE MOLLE COMME CA ?". Hypothyroïdie madame. Je lui ai donc expliqué l'affaire. Voyant que j'allais presque pleurer (parce que l'hypothyroïdie ça provoque aussi des humeurs de déprime), elle m'a dit "Bon, je vous laisse un mois de plus en arrêt, mais après faut retourner travailler". Oui bah connasse, on verra.


Le second docteur de la sécurité sociale que j'avais rencontré, lui, avait failli me faire sortir de mes gonds. Autant de connerie réunie dans un même homme, c'est difficilement imaginable. J'avais eu 10 jours d'arrêt en raison d'une nuit de palpitations intenses car j'ai eu des épisodes de tachycardie de Bouverey (c'est genre le nerf qui irrigue le cœur qui s'excite un peu trop l'mou). Et le docteur en question, essayait à toutes fins de me faire dire que je n'étais pas malade. Et en plus il a eu le culot de me dire sur un ton fort désagréable "Il ne faut pas manger des frites et des snickers tous les jours". Mon regard noir l'a juste un poil fusillé. Il n'avait même pas encore parlé de mon poids, ne m'avait pas pesée, n'avait même pas pris la peine de prendre ma tension ou de regarder mes prises de sangs plutôt très mauvaises. Probablement un frustré, qui a pas su s'installer à son compte et qui s'est retranché à la Sécu pour martyriser les pauv' malades.


Et puis hier, j'ai retenté l'expérience. Et à ma grande surprise, et je pense que c'est parce que j'étais dans une situation de "séquelles suite à un accident de trajet/travail", la madame était plutôt gentille. Elle ne m'a pas insultée, elle n'a pas essayé de me faire dire que je n'avais pas mal. Elle m'a écoutée et m'a rassurée. Le dossier est clos mais les séquelles sont reconnues. Faut dire qu'avec mes bouboules dans le sein droit (ouais, la classe hein ?) et mon petit bout douloureux sur le tibia, j'ai quand même de quoi m'inquiéter un peu. Elle m'a donc tripoté le sein avec délicatesse. Je vais reformulé cette phrase. Elle a cherché les points douloureux de ma glande mammaire. Dit comme ça, c'est mieux. Elle a ensuite passé le doigt sur mon tibia et m'a dit "Ah oui, c'est quand même sensible !". Et ensuite elle m'a comprimé les côtes en me disant "Vous avez mal là ?". Non j'avais pas mal, sauf qu'elle m'étouffait un peu.


Bref, je suis une fille à boules et c'est reconnu par la sécurité sociale, maintenant je peux le scander officiellement, c'est trop la classe !


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