On avait déjà vu ça pour Friends qui s'était mis sérieusement à patiner dans la semoule à ce moment-là.
D'après ce que j'ai vu sur internet, c'est aussi le cas de Dr House (désolée, pas vu, l'ambiance médicale, très peu pour moi...)
Et mes femmes au foyer préférées n'échappent malheureusement pas à la règle. Déjà que la saison 4 avait été poussive : histoires qui se faisaient et se défaisaient en quelques épisodes, accumulation d'événements dramatiques (cancer de Lynette, cécité de Carlos, tornade... trop, c'est trop) pour seulement quelques scènes de bonheur total comme l'accouchement de Danielle..., on peut dire au vu des premiers épisodes de la saison 5 que ce n'est pas cette année que les Desperate Housewives vont nous faire haleter devant nos télés.
Cette 5ème saison est limite pathétique comme le couple Solis qui était beaucoup plus drôle en "bling-bling" qu'en "Amérique d'en bas" ou le fiston de Bree à qui la reconversion en yuppie ne réussit pas.
Et pourquoi, pourquoi, ont-ils viré Mike (ze plombier) au profit d'une pâle copie d'Aston Kutcher ??? Hein ? Pourquoi ?
Certes, les personnages restent attachants à l'image du mari de Lynette, l'éternel ado... Mais bon, ça ne vous fait pas une saison.
Alors bien sûr, ils nous collent un nouveau venu mystérieux qui va semer la pagaille dans le quartier mais, pour le moment, le suspens est mou du genou (et le personnage carrément détestable).
La seule qui tire son épingle du jeu, c'est Karen McKlusky, la vieille voisine acariâtre qui, d'une remarque acerbe bien lancée, vous fait espérer des jours meilleurs.
Ah, il est loin le temps où je comptais les jours entre chaque épisode !