J'ai égaré mes joies en d'épais souvenirs,
Le brouillard vibrant dans mes artères sèches,
Tu avais la peau douce mais le coeur si rêche,
Et tu t'en es allée avant que de partir!
Sont-ce quelques cachets qui délivrent du mal,
Et puis souffrir ainsi , le visage si pâle,
La rancoeur est un piège comme une arme fatale,
Et brusquement tu pars , descends du piédestal!
Nous avons trop souffert de te vivre ici,
Pour nous c'est au final un goût de paradis,
Tes rêves si mielleux souvent liberticides,
Agissaient comme un souffle , relent de pesticide!
Tu as tué l'amour qu'enfant je te portais,
Si tu meurs un jour, peut-être j'y serais,
Pour danser au loup comme à la bergerie,
Et se moquer du monde, ton monde toi aussi!
