quelques minutes encore,
comme au moment de notre mort
à attendre l'heure parfaite
juste instant après la fête!
arriver toujours en premier
accepter d'être ignoré,
et cette odeur faisandée
qui nous rappelle le passé!
je suis blotti dessous ma couette
je reste là ma voix muette
à pleurer d'ultimes larmes
j'ai posé au loin cette arme!
des cachets ou une corde,
comme un canevas qu'on brode,
imaginer que c'est fini,
pour s'abandonner à la vie!