Foutoir de pensee

J'ai vu ceux qui avaient tout : la jeunesse, la beauté, l'argent...
Et qui donnent une apparence de bonheur.
Mais l'image qu'ils renvoient...
Prétention, dédain, superficialité... Ridicule et écoeurant.
Je pourrai m'estimer heureux de ne pas avoir eu ces choses là.
Sans aucun doute, en étant né avec une cuiller en or, j'aurai été comme eux.
Maix ça n'a pas été le cas.
Aujourd'hui, la jeunesse, on ne peut pas dire que l'aie vraiment. La beauté je ne l'ai jamais eue. L'argent, allez savoir s'il viendra.
Ce qui est sur, c'est que si quelque chose survient et que j'arrive à obtenir ce que je désire, je ne pourrai pas avoir cette attitude parceque je saurai ce que coûte l'effort.

Aujourd'hui, j'espère que les démarches avec l'assistant social donneront enfin quelque chose de concret.
J'ai essayé par moi-même mais partout où j'ai été il m'a été demandé d'être accompagné.
Que de retard accumulé finalement dans ces démarches autonomes...

Beaucoup d'efforts m'attendent encore. Il y a des moments où, rien que d'y penser, j'ai envie de jeter par la fenêtre tellement j'en ai marre.
Parfois, plus rarement mais quand même, il me revient un semblant de vitalité, d'espoir, de patience.
D'abord trouver l'hébergement et puis faire le reste petit à petit.

Hier, j'ai eu cet espoir. Un pas fait et un geste non osé.
Voilà toute ma vie. J'ouvre des portes, mais après je ne sais plus quoi dire ou faire. La peur me controle totalement.
Entre deux déceptions, j'ai trouvé à nouveau refuge dans une salle obscure. Bercé pendant deux heures par le sourire et la vitalité de Julia Roberts et le charme de Clive Owen.
Avant de retrouver la réalité.
beurk.