Retour de vacances

Nous voilà rentrées.

C’est curieux. Je suis entre la tristesse, le moral down, l’envie d’hurler. Et en même temps comme une anesthésie générale. Il fait beau. La température est enfin agréable.

Ma voiture était à la place où je l’avais laissé. J’avais eu peur qu’un déménagement quelconque durant le laps de temps ne m’ait envoyé la voiture croupir à la fourrière… Elle a démarré au quart de tour ce matin après 15 jours d'arrêt.

Tout allait bien dans la maison. Mon réveil a sonné et le rythme a repris comme s’il n’avait pas été interrompu.

Coupé…

Par ces merveilleuses vacances auprès de mon amoureux. Tous ces moments de pur quotidien... Pourtant un quotidien riche, profond, vrai. Deux jardins faits pour se mélanger et prospérer ensemble... Du temps passer dans des errances au gré des magasins de meubles à la recherche des objets recoupant nos goûts. Peu de choses, en vérité, n’étaient pas synchrones…

Nos choix se sont portés sur les mêmes objets, rideaux, tableaux ou croûtes en tout genre…

Dans mes bagages, je ne reviens pas sans rien… Non, j’ai plein de choses à raconter. D’anecdotes à délayer… Bref, plein de trucs, du drôle à l’émouvant… Ce n’est pas du teasing, non, c’est juste une envie, là de vous dire que vous m’avez manqué, et que j’ai plein, plein à raconter… Laisser mes doigts courir sur le clavier, trouver la bonne tournure pour vous restituer tout cela au mieux.

Parce que c’est ce que j’aime faire.

Mais pas seulement…

J’ai adoré les bisous de mon amoureux avant son départ au travail, alors que je restais encore sous la couette chaude, à sa place, continuant la torpeur de la nuit, dans le petit matin…

J’ai aimé vaquer dans cet autre chez-moi, désormais. Laisser mes frusques un peu partout, éparpiller des mots d’amour dans des endroits névralgiques où je sais qu’il passe, où je sais que sa main va se poser. Laisser une trace, pour que même lorsque je ne suis pas là, j’y sois encore. Comme les effluves d’un parfum qui restent encore sur un vêtement négligemment jeté sur une chaise, jeté après une bataille langoureuse… Et que notre nez se repose dessus, bien des heures après et qu’il reste comme un vague souvenir de quelque chose qui n’est plus mais qui sera encore, bientôt…

3 week-ends et je repars en vacances là-bas… Chez nous… Plus au sud, là où le temps n’est pas changeant comme dans le nord. Là où le beau temps dure lorsqu’il apparaît. Là où la nature n’est pas un vain mot, là où des milliers de randonnées me font trépigner d'impatience, là où les vallons attendent nos couvertures de pique-niques, nos dodos emmêlés sous le soleil d’un début d’après-midi…

J’ai mille choses à faire, encore, là-bas, avec lui, dans ce « nous » qui se bâtit plus vite qu’on ne le croit, plus vite que ce qui apparaît à nos consciences…

Et j’aime ça… J’adore ça…

Je crois que c’est ça, être heureuse !…

;o)

Nota : Pour le récit du départ, hier, voici le lien… Je dois composer désormais avec mes deux endroits que je chéris. Ici, bien sûr et notre blog à 4 mains. Désormais les articles ayant trait au « nous » seront là-bas…