C'est le Pape lui-même qui le définit et qui donne ainsi le sens et la portée que devrait avoir une telle conférence :
"La Déclaration de Durban reconnaît que « tous les peuples et les
personnes forment une famille humaine, riche en diversité. Ils ont contribué
au progrès de la civilisation et des cultures qui constituent le patrimoine
commun de l'humanité… la promotion de la tolérance, du pluralisme et du
respect peut mener à une société plus inclusive (...) À partir de ces affirmations, une action ferme et concrète est
demandée, au
niveau national et international, pour prévenir et éliminer toute forme de
discrimination et d'intolérance. Il faut, surtout, une action d'éducation
vaste, qui exalte la dignité de la personne et en défende les droits
fondamentaux (...)
L'Église, pour sa part, réaffirme que seule la reconnaissance de la dignité
de l'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, peut constituer une
référence sûre pour un tel engagement. De cette origine commune, en effet,
jaillit le destin commun de l'humanité, qui devrait susciter en chacun et en
tous, un sens fort de la solidarité et de la responsabilité (...)
Je formule mes vœux sincères pour que les Délégués présents à la Conférence
de Genève travaillent ensemble, dans un esprit de dialogue et d'accueil
réciproque, pour mettre fin à toute forme de racisme, de discrimination et
d'intolérance, en marquant ainsi un pas fondamental vers l'affirmation de la
valeur universelle de la dignité de l'homme et de ses droits, dans un
horizon de respect et de justice pour chaque personne et peuple".
Lahire