Photo Barmendefrance.com
Parfois, après avoir lu les journaux, on ne cracherait pas sur un ou 2 bons verres de scotchs. Comme ça, cul sec. Mais bon, comme vous le savez, les temps sont durs, et à 4.50 € le coca en terrasse, vous imaginez un peu le prix du verre d’alcool. Heureusement, on pourra toujours se rabattre sur les Open Bar qui vivent leurs derniers jours grâce à Bachelot. Mais là encore, y’à un gros souci : pour boire à l’œil, faut rejoindre l’UMP. Cruel dilemme. Mais bon, faut les comprendre aussi les jeunes de l’UMP… La période n’est pas très favorable à leur parti, alors comme la soif justifie les moyens, on s’est dit que fallait vraiment être ivre pour rejoindre l’UMP.
Mais faut faire gaffe avec l’alcoolisme. On sait bien qu’à l’excès, ce n’est pas bon pour la santé, et puis surtout, ça fait grossir. Et grossir, ce n’est franchement pas une bonne idée en ce moment. Demandez un peu à Ryanair et sa Fat-Taxe. Bientôt, les personnes dites obèses ne pourront plus voyager sans réserver une place supplémentaire. C’est l’idée qu’on a trouvé pour pallier la crise et faire des bénéfices. Et devinez sur qui cela va rejaillir ? Ben les plus modestes, pardi ! Puisqu’il a été prouvé qu’on dénombre plus d’obèses chez les CSP inférieures. Du coup, c’est la double peine : en plus d’être pauvres, ces personnes atteintes d’obésité ne pourront bientôt plus voyager. Va te payer 4 billets allers-retours (8 pour un couple…) en ce moment. Mais bon, faut pas s’enflammer, il leur restera toujours la possibilité de faire un crédit pour un week-end à Londres, ou bien de vendre un rein sur e-bay.
Et que ces petites histoires ne vous donnent pas des envies de séquestration du patron de Ryanair au MC Do hein. Oui, parce que figurez-vous que BFM TV nous informe de la mise en place d’une formation « Communiquer sous la contrainte », qui sera bientôt donnée dans des entreprises afin de faire face à d’éventuels problèmes de cet ordre-là. Y’en à qui pensent vraiment à tout… Alors si je comprends bien, s’il y a séquestration, c’est parce qu’un plan social est envisagé dans une boîte. Donc qu’elle est au pain sec et à l’eau, puisqu’elle est obligée de mettre en place ces restrictions. Et bien, animée par l’énergie du désespoir, la société préfère trifouiller dans ses « caisses vides » pour former son équipe dirigeante au Yin et au Yang et lui apprendre la position du lotus en cas de séquestration, que d’économiser ses maigres deniers pour redresser sa boîte.
Je ne sais pas vous, mais je commence à avoir très soif moi.