lu dans le bulletin du V.I.S. du 20 avril:
En ce deuxième dimanche du temps pascal, fête de la Divine miséricorde, Benoît XVI a récité le Regina Caeli avec les fidèles réunis dans la cour du Palais apostolique de Castelgandolfo. Il a ensuite adressé ses remerciements pour les nombreux voeux reçus ces jours-ci tant pour son anniversaire (16 avril), que pour le quatrième anniversaire de son élection (19 avril): "Comme j'ai eu l'occasion de l'affirmer récemment, je ne me sens jamais seul. Encore plus en cette semaine particulière qui liturgiquement ne fait qu'un seul jour, j'ai expérimenté la communion qui m'entoure et me soutient: une solidarité spirituelle, nourrie essentiellement de prière, qui se manifeste de mille façons. De mes collaborateurs à la Curie romaine aux paroisses géographiquement plus éloignées, nous les catholiques, formons et devons nous sentir comme une seule famille animée par les mêmes sentiments que la première communauté chrétienne".Le Saint-Père a ajouté que la communion des premiers chrétiens "avait comme vrai centre et fondement le Christ ressuscité. L'Evangile raconte, en effet, qu'au moment de la passion, quand le divin maître est arrêté et condamné à mort, les disciples s'enfuirent... Jésus ressuscité a donné aux siens une nouvelle unité plus forte que celle d'avant, invincible parce que fondée, non sur les seules ressources humaines, mais sur la divine miséricorde qui fait qu'ils se sentent tous aimés et pardonnés de lui. C'est donc l'amour miséricordieux du Christ qui unit fermement l'Eglise, aujourd'hui comme hier, et qui fait de l'humanité une seule famille. Intimement convaincu de cela, mon prédécesseur Jean-Paul II voulut appeler ce deuxième dimanche après Pâques, dimanche de la Divine miséricorde, montrant à tous que le Christ ressuscité est la seule source de confiance et d'espérance, par l'accueil du message spirituel transmis par le Seigneur à sainte Faustine Kowalska, résumé dans l'invocation: Jésus, j'ai confiance en toi!".