Ça faisait quelque temps que j’y pensais.
Quand j’ai ouvert ma boîte de crayons de couleurs tout neufs, ce sont tout un tas de souvenirs pèle-mêles qui me sont revenus à l’esprit: J’ai revu la très grande boîte de crayons de couleurs que mon père m’avait offert à 5 ans, quand je m’étais fait enlever les amygdales. J’ai repensé à ces heures que je passais à dessiner et à colorier. À ces centaines de fois où je pensais enfin avoir trouvé la façon d’ordonner ces couleurs de manière optimale. Cette boîte, même si je ne l’ai pas sortie depuis longtemps, je sais encore où elle se trouve exactement, dans la maison de mes parents. Son couvercle en fer est un peu cabossée d’avoir été transporté tant de fois par des mains malhabiles, mais je me rappelle m’être surprise la dernière fois que je l’ai ouverte qu’aucun crayon ne manque. Cette boîte était mon luxe enfant. Ces 150 crayons de couleurs alignés constituaient mon seul trésor.
C’est tout ça qui m’est remonté à l’esprit quand j’ai étalé mes 24 nouveaux crayons sur mon bureau, samedi après-midi. Le temps d’imprimer le modèle de Mzelle Fraise sur Filles with Colors et mes vieux réflexes étaient revenus: la tête penchée, la langue un peu tirée…. Je me suis rendue compte comme dessiner me manquait. Et comme colorier avait un pouvoir calmant.
Qui sait, peut-être qu’un de ces jours, je vais lâcher les modèles pour me (re)lancer toute seule ?
Merci, merci, merci à Cococerise pour son initiative et le fabuleux site Filles With Colors.
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La version coloriée par Mzelle Fraise elle-même se trouve ici.