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Attention, des choses étranges se passent...

Publié le 21 avril 2009 par Didier T.
Attention, des choses étranges se passent...
Photo : "Love", William Klein.Peut-être que vous êtes comme moi, vous n’avez rien compris au truc d’uusulu, le rap et Eric Zemour. Ne vous inquiétez pas j’ai des trucs vachement plus clairs à vous raconter.
Non, non, et non, râté, je ne vous parlerai pas de hk n°2 ni de hk n°1. Non. Nous restons à Paris aujourd’hui, dans mon immeuble.
L’histoire commence dimanche. J’étais dans le gaz lorsque j’ai descendu ma poubelle. Dans la petite cour, au fond de laquelle se trouve le local poubelles, j’ai bien vu par terre un tas de cartons raplapla et volumineux. Je me suis bien dit, dans ma tête, que le type qui les avait laissé traîner là, n’était pas gêné, mais j’étais quand même dans le gaz. Je suis remontée sans les ramasser (m’en fous, ma fenêtre donne côté rue). Ce matin, en sortant, bien pompeux, bien en évidence sur la porte d’entrée et de sortie de l’immeuble, quelqu’une, à la façon de former les a (du mot amour) j’ai bien vu que c’était une fille, avait scotché un mot assassin en direction de Monsieur Cartons, « triste connard » irrespectueux et incivil. C’était violent. Tout à l’heure, lorsque je suis rentrée, le mot de Mademoiselle Amour avait été décroché par Monsieur Bertin, président de la réunion des copropriétaires, qui lui en avait substitué un autre avec un cordialement à la fin. En gros, Monsieur Bertin dit que s’insulter les uns les autres, ce n’est pas bien du tout et qu’il est là pour régler tous les problèmes y’a qu’à sonner chez lui ou lui glisser un mot sous sa porte ou dans sa boîte aux lettres. Sauf que, franchement, Monsieur Bertin il est bizarre et je suis sûre qu’il est un peu psychopathe. Il ne faut pas oublier qu’à cette époque l’année dernière mes deux voisins du dessous qui s’insultaient jours et nuits « pauvre con », « gros con », « sale con », sont morts tous les deux violemment à un mois d’intervalle. Je ne crois pas qu’il soit bien sage d’aller parler insultes avec Monsieur Bertin, surtout que j’ai remarqué, depuis le temps que je vis dans cet immeuble, qu’il n’ouvre JAMAIS ses volets, pas plus ceux côté cour que ceux côté rue. Aller sonner à sa porte, entrer chez lui, c’est s’exposer à ne pas en sortir. 
Sinon, j’ai vu le film, thriller, de Bertrand Tavernier « Dans la brume électrique ». C’est beau la Louisiane. 
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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