Magazine Journal intime

(Very) short story…

Publié le 21 avril 2009 par Sebika

PANEM ET CIRCENCES

Que réclame le peuple ? Du pain et des jeux. Soit ! Donnons-leur de quoi sustenter leur curiosité avide. Mais sans image. Juste vous et moi, dans le noir. Eclairés à la bougie. Sur un air de…

Ce soir, après une journée fort agréable… assise en tailleur sur mon canapé clic-clac, telle Alice au Pays des Merveilles je commençais à m’évader au pays des rêves. [Tel Othello, tel Attila ♪ ]

J’étais seule, avec pour seule compagnie mon casque sur les oreilles et quelques trésors à lire et écouter… Dans la main un verre au doux breuvage… Non loin de là quelques résidus de Pâques…
Quand soudain, l’innommable se produisit.
Le retour de solitude vint me cueillir, là, sur ce canapé. Alors qu’une douce brise printanière caressait délicatement mes bras nus.
Le reflux du retour de solitude va et vient. Il s’immisce parfois au plus profond de soi, dans les moments les moins appropriés. Et vous rappelle à la dure réalité.

Et de se débattre. De chercher un exutoire. [That's the hell of it ♫]

Que je cherchais tête baissée sur la Toile…Après avoir prospecté en vain des versions potables de Led Zeppelin à écouter sur les quelques plateformes en ligne de ma connaissance (non mais je vous jure, c’est révoltant !)… je m’indignais ouvertement auprès de mes amis imaginaires. Oui, j’aurais très bien pu écouter mes CD de Led’Zep, mais non…

Et puis de fil en aiguille, mes amis imaginaires et moi en venons à discuter de choses et d’autres. De l’éternel « c’est tout de même impensable que tu sois seule ». [C'est vrai ça, je suis tellement formidable.] Et de chercher des solutions.
Alors moi, bêtement, je dis que bon, c’est comme ça… Et que personne ne veut de moi et que c’est la vie. Et puis je m’aperçois que c’est plus compliqué que cela… Que oui, soit, je ne suis pas très convoitée… Mais que oui, soit, je suis un peu fuyante. « Et puis de toutes façons ça mènerait à quoi ? » Et d’en avoir envie… Mais de n’avoir pas vraiment d’occasions. De souffir de n’être plus « convoitée ». De souffrir de n’être qu’une femme parmi les femmes. De se rendre malade rien qu’à l’idée qu’une autre puisse être plus jolie que soi… plus intelligente… plus, plus, plus. Et de s’apercevoir que bon, ce n’est pas non plus si terrible, que tout va bien. Que ce n’est pas si désespérant qu’on voudrait bien le croire. Mais que tout de même… c’est compliqué. Que parfois on voudrait dire certaines choses… mais pas toujours aux bonnes personnes… Qu’on voudrait que les choses prennent forme, mais pas dans cette réalité.

Quand soudain, la vérité éclata :

« Pffff, si ça pouvait être aussi simple que dans Danse avec les loups… »

Voilà. Tout était dit. C’est vrai ça. (Hum). C’est vrai Gaby. Mais bon, hein. Dans Danse avec les loups, ils réfléchissent sûrement moins dans leurs cerveaux. Ce doit être l’air de la plaine. Les loups…

Je veux, je veux, je veux, je veux !!!!! (Danser avec les loups, moi aussi ! Y’a pas de raison ! ^^)

Et pour ne pas se quitter ainsi, je vous propose une petite chanson… Ou tout au moins ses paroles :

Paul Williams – The Hell Of It (Phantom Of The Paradise OST).
(Si ça vous intéresse, j’ai ajouté la chanson dans la Box ci-contre à droite, en haut de page.)

Roll on thunder, shine on lightning
The days are long and the nights are frightenin’
Nothing matters anyway,
And that’s the hell of it.
Winter comes and the winds blew colder
While some grew wiser, you just grew older
And you never listened anyway,
And that’s the hell of it.

Good for nothing, bad in bed
Nobody likes you and you’re better off dead
Goodbye, we’ve all come to say goodbye (goodbye)
Goodbye (goodbye)
Born defeated, died in vain
Super-destructive, you were hooked on pain
Though your music lingers on
All of us are glad you’re gone

If I could live my life half as worthlessly as you
I’m convinced that I’d wind up burning too.

Love yourself as you loved no other
Be no man’s fool and be no man’s brother
We’re all born to die alone, you know, that’s the hell of it.

Life’s a game where they’re bound to beat you
And time’s a trick it can turn to cheat you
And we only waste it anyway,
And that’s the hell of it.

Good for nothing, bad in bed
Nobody liked you and you’re better off dead
Goodbye, we’ve all come to say goodbye (goodbye)
Goodbye (goodbye)
Born defeated, died in vain
Super-destructive, you were hooked on pain
And though your music lingers on
All of us are glad you’re gone

 A très bientôt !


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