j'ai enterré nos vies, ce passé de souffrance,
à mille lieux d'ici et bien loin de ma France,
aujourd'hui si âgé ne pouvoir parler, en errance
je veux clamer aux miens toute mon innocence!
fi D E CES JUSTICIERS QUI VOLENT NOS DEMEURENT
et QUI DE MON éPOUSE an avait pris le coeur!
j'avais conclu un pacte par elle exigée,
ne parler de ma foi à mes enfants jamais!
j'avais solutionné proposant le divorce,
quand à grands coups de larmes voilà qu'elle me force,
profitant des années qui allaient en venir,
séparer mes enfants et un vilain vizir!
d'un plan machiavélique elle avait concocté,
et abusant de moi me faisant travailler
elle qui s'amusait des amants de passage
au vu de nos voisins et enfants en bas age!
certes si nos ainés durement éduqués,
déviants de la violence d'un quartier dégradé,
et entrainés tout jeunes aux combats de la rue,
de les traiter ainsi, m'en avoir voulu!
trois année ont suffit pour me faire sombrer,
pour sauver mes gosses en pente dangereuse,
j'acceptais de partir dans la fosse piégée,
elle et son amant, elle semblait heureuse!
sont ce de grands dadets d'avoir tout caché,
la bouffe, les lampions les placards fermés,
le jeu des chambres closes et les matin criant,
agacer les voisins, faire un foin tout venant!
il valait mieux partir et ne regrettons pas,
sur ce combat perdu où je faillis sombrer,
sans haine je revis et heureux désormais,
je suis père tranquille et je vis hambdullah!