Magazine Humeur
Je suis un être de lumière (dans la nuit)
Publié le 24 avril 2009 par VinshMa nouvelle devise : "Avec un an de retard sur tout le monde, mais..."
Lecteur, l'instant est solennel, je te l'annonce : ma vie est désormais en place. Enfin presque. Maqué, logé, de nouveau connecté, stagisé, je suis devenu un quasi-adulte (ou du moins un faux étudiant) tout ce qu'il y a de plus rangé. C'en devient presque flippant. Ma vie semble parfaitement ordonnée... Et ça devait bien faire plusieurs mois que je ne m'étais pas senti à ce point monté sur rails.
Il faut dire aussi que j'avançais à l'aveuglette sur à peu près tous les plans. Aujourd'hui je suis juste stoïque. La vérité, lecteur, c'est que ma vie est la même tartine de caca que tous mes concitoyens, avec ses soucis matériels, sentimentaux ou existentiels. Et c'est précisément pour cela que je n'en parle pas ici : je suis pas le Journal de Bridget Jones, moi.
Mais là, je fais une parenthèse people sur la fabuleuse vie de Vinsh, parce que j'avoue que je suis assez scié : je suis sur des rails, non pas dans la simple douce monotonie d'un stage où je débarque comme un cheveu sur la soupe, mais avec des objectifs à court, moyen et long terme (l'objectif de long terme étant évidemment de m'avérer suffisamment indispensable dans ma perfection de chaque instant pour qu'on me demande de rester, à la fin) (c'est ça, en fait, le but d'un stage) (j'avais fini par oublier, à force) (bref). Côté couple, je navigue tranquillement, avec la sensation de maîtriser à peu près les questions du genre "où on est / où on va ?". Côté immobilier, je vis désormais dans une cage à lapin, certes, mais en plein Paris bobo et où j'adopte le rythme de vie d'un adolescent de 14 ans à qui on aurait confié un appart' et une carte de crédit (ce que, en tant que vieille grue superficielle et consumériste, je suis tenté d'appeler le bonheur). Enfin, côté relations publiques, je fuis le conflit avec une volonté tellement sidérante qu'on pourrait me prendre pour l'attaché de presse de Laurence Ferrari...
Bref, insensible aux problématiques habituelles qui font de moi l'être aigri et blindé de tics que tu aimes tant, lecteur, me voici devenu être de lumière, je ne vois que ça...
Perfection, illumination, volupté et fesses à l'air. La félicité, c'est tout con, en fait.
...
Hum, ça se voit que je suis content d'avoir de nouveau le ouèbe à la maison ? C'est quand même dingue comme un truc aussi débile peut illuminer ma journée. C'est que je n'ose pas bloguer du boulot, aussi, et que tu me manques, lecteur... alors la connexion ouèbe dans mon clapier, c'est un peu un événement, le retour de flamme entre toi et moi, vois-tu ?
(nan, je déconne, j'm'en fous un peu de toi en fait) (mais j'aime bien le bloug) (et les autres blougs aussi) (et le shopping en ligne) (et l'actu culturelle) (j'suis une merde, en fait)...
Bon, sinon, je m'en va pour le ouikène à Deauville, et ça m'a collé la chanson d'Etienne Daho dans le crâne depuis cet aprèm'...
Etienne, comme chacun, a des casseroles visuelle (et surtout capillaires) héritées des 80's. Pour éviter ce risque je me suis fait faire la coupe de cheveux de Bruce Willis, qui fait sursauter tout le monde parce que ça me donne un air mourant. Note pour plus tard : penser à grossir (le bide ne compte pas).
Enfin, et pour conclure cette note épique (dont le but est de te démontrer que même quand on a rien à dire on peut blouguer) (si c'est pas tri... euh, beau, ça), je réponds brièvement au message subliminal d'Alexiane : je n'étudie plus, désormais, que les propositions d'embauche ou les propositions de débauche. Pas d'entre-deux négociable. Soit un boulot salarié, soit une activité sexuelle rémunérée. J'étudie les propositions avec soin et sais les rejeter avec tact. En te remerkiant.