Magazine Journal intime

???

Publié le 23 avril 2009 par Pat La Fourmi
Voilà bien un article qui me pousse à m'interroger....
Forcément, le télescopage de mes deux sources d'"intérêts" actuelles.
(Je viens juste de terminer mon stage de psycho que j'ai fait auprès de psychotiques adultes,schizophrènes pour la plupart...)
C'est quand même la première fois (et la dernière?) que j'entends parler de cette association....S'il y a un médecin dans l'avion sur mon blog, je veux bien qu'on me dise si en effet les lésions de la SEP peuvent (exceptionnellement j'espère) atteindre ces zones cérébrales avec les conséquences qu'on lit là....ou si c'est des foutaises journalistiques??



source de l'article ci-dessous: L'Union Presse.fr

Un homme qui avait tenté d'enlever un enfant ne sera pas jugé. La cour d'appel a ordonné son internement pour motif psychiatrique.

C'est l'histoire d'une déchéance. Celle d'un étudiant devenu délinquant sexuel sous l'influence d'une maladie évolutive.
Arrêté à deux reprises pour des attouchements sur des enfants, il fut condamné la première fois, déclaré irresponsable la seconde et ne sera également jamais jugé pour son troisième forfait commis en plein centre-ville : la tentative d'enlèvement d'un garçon de 18 mois.

La cour d'appel a clôturé le dossier en ordonnant son hospitalisation d'office.

Les faits remontent au matin du 24 septembre 2007.

Ce jour-là, une passante marche en tenant son fils de 18 mois par la main lorsqu'un individu arrivé derrière elle saisit le bras de l'enfant et le tire brusquement. La mère se débat. L'agresseur lâche prise, retire la tétine de la bouche du bambin et dit à la mère qu'il ne faut pas faire marcher un enfant de cet âge. Il s'en va.

Vingt minutes plus tard, alors que la maman patiente à l'arrêt de bus, le même individu resurgit. De nouveau, il tire le bras de son fils assez violemment, au point de déchirer la manche du vêtement.

Schizophrénie et sclérose en plaques
D'une main, la mère maintient son enfant, de l'autre elle appelle la police avec un portable. L'homme s'enfuit. Il est arrêté deux semaines plus tard.
Quelles étaient ses intentions ? Il n'a pas su dire. Il n'avait aucun souvenir, sauf d'avoir tenu la main du mineur, a-t-il déclaré.

Une amnésie qui n'a pas étonné son avocat. Il suit le jeune homme depuis près de dix ans. « Ce qui lui arrive est terrible. Il était étudiant en droit, titulaire d'un DEUG, lorsqu'il a été atteint d'une sclérose en plaques à partir de 1996. Les lésions ont affecté le siège cérébral des pulsions et des désirs sexuels. Il s'est mis à toucher tout le monde, filles ou garçons. Ses troubles de comportement ont été provoqués par sa maladie qui entraîne également des pertes de mémoire.»

L'homme fut mis en examen pour « tentative d'enlèvement sur mineur de moins de 15 ans » et placé en détention provisoire pendant neuf mois. Deux experts psychiatres l'ont examiné.
Ils ont diagnostiqué une schizophrénie dont l'interaction avec la sclérose en plaques provoquait chez lui une déchéance intellectuelle, cause directe du passage à l'acte.
Ils ont confirmé que le jeune homme était atteint au moment des faits d'un trouble psychique ayant aboli son discernement.
Conséquence : en application de la nouvelle loi sur les délinquants et criminels atteints de troubles mentaux, la chambre de l'instruction de la cour d'appel a déclaré l'irresponsabilité pénale du garçon. et ordonné son hospitalisation d'office, en lui interdisant pendant vingt ans de se rendre dans tout lieu fréquenté par des mineurs (établissements scolaires, crèches…) ou d'exercer une activité impliquant des contacts avec eux.
L'ex-étudiant est interné pour une durée indéterminée.
Désormais, seul le préfet peut lever la mesure et lui rendre sa liberté.



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