Quand on lit du Philippe Maréchal, citoyen au long cours, on se sent en vacances, on imagine les souris danser sur une table garnie de framboises bien fraîches, se tordant de rire
autour d'un mât doré à la feuille d'or, sur une coque en papier, en scrutant la planète avec un gros oeil de boeuf arraché de la tronche de Marianne, et nul besoin de fard à paupiette pour se régaler de ce sacré monde de Philippe. Croustillance et repositoire citoyen, levez-vous et dites ENCORE! V.
Pardon mais, pardonnez moi comme dit tout le temps Yves Calvi, c’est agaçant à la fin cette manie de dévoyer la demande de pardon pour faire parler de soi...encore que, pardon...je vais peut être essayer ; être demain célèbre parce que moqué par Monsieur Lefebvre qui lui aussi joue bien de sa partition. Nul doute que demain je ne devienne le plus célèbre des bloggeurs et de cela je demande pardon d’afficher un « blog rank » indécent ( espèce d’audimat pour scribe d’écran compulsif) à toutes celles et ceux qui avec conscience et application remplissent avec abnégation leur devoir solitaire sur la toile indifférente, pardon. Alors je demande pardon pour notre personnel politique français, représenté en son couple infernal du petit Nicolas et de Ségolène Royal, pardon pour les 53% qui ont voté Sarkozy et qui s’en mordent les dents, pardon pour les 47% qui de toutes façon restaient sans perspectives, pardon pour notre ministre Besson, et son chef François Fillon, tant qu’à parler des François, pardon pour monsieur Chérèque, ce matin sur Inter, énervé comme Bourvil « ah ben dites donc... » avec lui on sent bien la menace, pardon mais
Caterpillar n’a qu’à bien se tenir, pardon pour la décentralisation dans les préfectures des candidatures à la nationalité française, pardon pour le prochain tripatouillage électoral, pardon pour le bouclier fiscal, pardon, pardon ( deux fois, car trop fort n’a jamais manqué) pardon pour toutes les langues de bois aux interviews matinales, pardon pour la matraque qui a rencontré un estomac dans une gare parisienne, pardon pour l’Ultra Gauche et son Julien Coupat idéal, pardon pour tous les appels à l’unité de la gauche chacun dans son coin, pardon pour l’indifférence crasse à la catastrophe écologique qui se profile, pardon pour le Round Up et le gasoil mélangé, pardon pour l’indifférence des riches à la misère du monde, pardon pour les marchands d’armes, tiens pardon pour le pape, pardon pardon, pardon, excusez moi, pardon, chaud devant, pardon pour tous les hypocrites, les aigris, les chafouins, les serrés du cul, les pisses trois gouttes, les peines à jouir, pardon pour la mauvaise haleine, les pue des pieds, les intégristes, le cholestérol, le masque et la plume, télé sept jours, le centre droit le téléphone sonne, pardon pour les graisses hydrogénées et le pinard sulfaté, pardon pour le vapan bien commode et les oigons traités, la boxe molle et puis pardon pour la mairie de Valleraugue tancée par une quarteron d’Iznogouds en retraite, parce qu’ici, dans l’indifférence du monde entier et c’est çà qu’est dingue personne n’en parle, on va devoir revoter, un an après....pardon, pardon...
Philippe Maréchal
Le site de Philippe Maréchal, ses écrits et ses vidéos.
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu