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Entre la réalité et la fiction

Publié le 10 avril 2009 par Alikhodja
Entre la réalité et la fiction
Entre la réalité et la fiction, un rai de lumière strident, vers des horizons jamais atteints, limité dans un espace né d'un rêve inachevé où l'étonnement accélère les particules des gemmes, en un tourbillon de gestes lents. La fixité d'un regard happe le passage de l'ange éphémère, au retour
d'une cérémonie manichéenne, perdu dans le dédale de la conscience, soulevant des soupirs mélodieux du ravissement et du désenchantement. Au delà des forces rivales s'oppose la matière: le héraut du silence frissonnant. Point de cris, point de mots, par contre dans un mouvement sublime
elle retrouve l'éloquence d'un tribun. L'eau, le feu, l'air prennent le relais de l'homme égaré dans ses pensées, affectées d'un détachement suffisant; balbutiement de la mémoire, feu
follet marquant la courte errance de la certitude, exhibée d'un miroir extravagant Quand la mémoire tend l'image effacée d'un songe vers le future,
elle rive le passé au radeau de la dernière chance soulevé par le frémissement du signe de la passion. Tandis que infiniment réduit se perpétue en un discret récit, les forces vives de l'incandescente imagination viennent suffoquer le murmure de la litanie parachevée d'un soubresaut pusillanime du rituel indifférent aux rythmes incessant du frôlement imperceptible annonciateur des origines enfouies sous l'amoncellement des séculaires de l'obstination dans le refus de l'ivresse de l'indéfinissable.
Entre la réalité et la fiction
Loin du mutisme, l'ombre du souvenir étale son voile languissant, au-dessus du sentiment perspicace, et projette la forme accessible en un amalgame de signes inopérants des prétendues vérités, marquées du sceau de la quiétude assujettissant la conscience au roc de l'insensibilité. Et arrive, le chant du coq, le bruit d' un galop, la discrétion du chat, le
bruissement des feuilles, et le frôlement d' un vol, pour remplacer la morne complainte des temps révolus. Nourri des simples exigences intérieures, l'homme découvre la symbiose des éléments fondamentaux, unis dans une rotation élévatrice, qui le projette au-delà du regard, vers d'autres éblouissements.
ali Ali-khodja

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