"Vous travaillez, vous travaillez, mes enfants, mais ce que vous gagnez ruine votre âme et votre corps. Si on demandait à ceux qui travaillent le dimanche: "Que venez-vous de faire?" ils pourraient répondre: "Je viens de vendre mon âme au démon, de crucifier Notre-Seigneur, et de renoncer à mon baptême. Je suis pour l'enfer... Il faudra pleurer toute une éternité pour rien..."
Quand j'en vois qui charrient le dimanche, je pense qu'ils charrient leur âme en enfer (...)
Le dimanche, c'est le bien du bon Dieu; c'est son jour à lui, le jour du Seigneur.
Il a fait tous les jours de la semaine; il pouvait tous les garder, il vous en a donné six, il ne s'est réservé que le septième; il veut qu'en ce jour, vous ne travailliez nullement, pas plus que si vous étiez à l'agonie.
De quel droit touchez-vous à ce qui ne vous appartient pas?"
Liberté Politique écrit aujourd'hui :
"Les promoteurs du dimanche utilisent tous les moyens pour arriver à leurs fins ; il faut dire que la résistance en face manque encore de force, à commencer par celle, timide mais pas nulle, des chrétiens sensibles aux arguments du libéralisme philosophique (chacun consomme quand il veut). Pourquoi les tenants de l’asservissement du dimanche reculeraient-ils ? (...)
Vincent Lecourt, avocat spécialisé en droit du travail, explique la « politique des dominos » voulue par cet amendement félon dit « confokea » :
« Il suffit qu’une des enseignes de l'ameublement ouvre le dimanche pour qu’une enseigne de cet autre secteur puisse demander une dérogation pour pouvoir en faire autant, et cela sur la France entière au moment même où les ouvertures dominicales sont à l'étude et déjà en phase d'expérimentation chez Ikea. »
Le site ajoute :
"Actuellement, la Déclaration écrite demandant de protéger le dimanche en Europe et pour laquelle trois sites, Repos dominical.com, Travail-dimanche.com [2] et Liberté politique.com mobilisent leurs lecteurs, est soumise aux eurodéputés réunis en séance à Bruxelles.
Au 23 avril, la déclaration ne recueillait que 239 signatures : il en manque encore 155. Le 7 mai, date butoir, approche.
N’ont
pas signé les députés français suivants : Philippe Morillon, Philippe
de Villiers, Nicole Fontaine, Jean-Marie Cavada, Marielle de Sarnez.
Comme quoi, le Modem de François Bayrou auquel appartiennent plusieurs
d’entre eux, peut bien se positionner contre le travail du dimanche en
France, quand il s'agit de signer, ses troupes ne sont pas au
rendez-vous ! Ce ne serait donc qu'arguments anti-Sarkozy et non
arguments de conviction ? ou plus pervers, serait-ce négociation en
lien avec la prochaine ouverture annoncée par le président de la
République ?
La liste des eurodéputés que donne le site de
Travail-dimanche.com révèle ainsi, que sur les 72 députés français, 44
noms de députés français manquent encore à l’appel, sur un total de
députés européens de 785.
À noter enfin que parmi la
délégation UMP (PPE), seuls Jean-Pierre Audy et Ari Vatanen (Finlandais
inscrit sur la liste UMP) ont signé pour l'instant..."