je n'ai plus que le feu,
qui brule mes artères,
et comme autre mystère
de rester derrière eux,
les manant, les brigands,
qui en font leurs affaires?
et de ces mains de fer,
aller cahin cahan!
je n'aurais jamais l'eau
pour noyer ma souffrance,
le courage est beau
mais là sans importance;
les composés acides,
QUI RESSORTENT DES CHAIRS,
au goùt sucré, amer,
sont violents insipides,
et l'on reste forcé,
de vivre d'y aller,
malgré nos lassitudes
et nos incertitudes,
si on refait surface,
on garde notre place,
mais l'avenir et nous,
c'est mort, un projet fou!