La mesure a été votée cette semaine en République dominicaine. Voilà une belle preuve que ce type de vote est possible et qu'il n'y a aucun fatalisme en la matière.
L'article 11 de la nouvelle constitution stipule que « le droit à la vie est inviolable depuis la
conception jusqu'à la mort. La peine de mort ne peut pas être établie,
prononcée ou appliquée, dans quelque cas que ce soit ».
Point intéressant : l'appui de l'Église et "l'appel" à la conscience personnelle des législateurs ont entrâiné des résultats surprenants :
"Cette mesure a été approuvée à l'unanimité par les membres du Parti
Révolutionnaire Cubain (PRD) et ceux du parti Réformiste Social
Chrétien (PRSC), et par une partie seulement des membres du Parti de la
Libération dominicaine (PLD)".
Comme le disait l'archevêque de Saint Domingue, le cardinal Nicolás de Jesús López Rodríguez en ce dimanche de la Miséricorde :
"Nous avons confiance et croyons en la grande majorité de nos
législateurs, qui sont des personnes respectables et s'opposent à la
dépénalisation de l'avortement, étant donné que beaucoup d'entre eux
ont déclaré en toute conscience qu'il s'agit pour eux d'un crime".
La vie sauvegardée, préservée : le gage d'une société normale qui respectant ses bases naturelles, fonde et envisage un avenir solide.
Lahire