""Les bataillons d’ignorants, de traîne-savates voire de voyous et de criminels qui hantent nos rues sont bien les enfants d’un système qui ne craint pas de se faire appeler « éducation » nationale ? Eh ! bien, disons-le, ça suffit. C’est trop cher.
Un
livre récent (mais on ne les compte plus) vient encore de le souligner,
la France est malade de cette Éducation nationale. C’est bien ce
monstrueux mammouth qui, depuis la Libération, a mis ses grosses pattes
sur la formation de la jeunesse.
Les étudiants et les lycéens qui vocifèrent dans les rues, aux frais des contribuables lui doivent tout. Les enseignants qui les conduisent et les encadrent, ont tout appris de lui et les maîtres qui les ont formés, eux-mêmes étaient déjà ses enfants. Deux générations empoisonnées devenues, comme innocemment, empoisonneuses à leur tour. Au total, trois générations perverties qui pensent que tout leur est dû sans qu’elles n’aient rien à donner ! La crise qui plonge tant de familles dans l’angoisse du chômage va-t-elle rappeler à un peu de pudeur les Harpagons des avantages acquis " (suite).