Deux jours de bon.
Deux jours à laisser de côté toutes les préoccupations aptes à saper le moral.
Deux jours de promenades dans un Paris ensoleillé, de jolies lectures, à voir des tonnes de bons films.
Deux à oublier les soucis quotidiens.
Deux jours aussi pendant lesquels je me suis octroyé quelques petites aventures coquine...!
Deux jours pendant lesquels j'étai plus léger, presque joyeux.
Et puis, tout vous rattrape toujours.
Les lettres viennent rappeler à votre bon souvenir ce que vous avez voulu oublier.
Et la veilles de mes rendez-vous avec ma psy et l'assistant social réveillent les hantises.
Sans mauvaises raisons d'ailleurs.
La psy s'est cassée sans prévenir et j'y suis allé pour rien.
Ou presque rien. Elle m'a laissé en souvenir une ordonnance pour deux mois.
Voilà comment on soigne : à base de chimie assomante alors que moi j'aimerai enfin trouvé un psy qui m'écoute et m'aide à avancer, et pas quelqu'un qui me gave de cachets qui me font perdre la boule et dormir la moitié de la journée.
Niveau social, tous les dossiers ont été remplis avec l'assistant mais aucun retour.
Aucun des foyers, aucune des résidences, aucune structure ne s'est fendue d'une lettre ou d'un coup de fil pour au moins dire : nous avons bien reçu votre dossier, nous tenons compte de votre demande.
Retour dans l'incertitude, la crainte du lendemain.
Les finances de fin de mois rajoutent un ennui à limite du supportable.
C'est le hola sur les lectures en terrasses, le petit verre de fin soirée, le petit plaisir quotidien, diminution forcée de la consommation de tabac (ce qui n'est pas vraiment en mal en soi !) et régime pates, riz, poissons panés...
Bref, que de réjouissances, la vie reste belle !