Et pendant que les capsules luisantes et plombées de l'aéronautique déversent sur le tarmac, les tonnes de déchets radioactifs du tourisme de marasme, toutes enfièvrées de H1N1, la grippe porçine, la laitue elle se rêve des destins de pléïade, des Nobel de littérature, des noblesses de feuilles de choux où en gros titres la crise n'ose plus dire son nom de baptême : New World Order, NWO.
Théorie de la constipation ? Peut-être mais les suées qu'au matin les cauchemars féconds de la nuit me laissent me changent parfois en transpirationistes de première bourre. Et je m'aide à ne pas lâcher le morceau, je soulève le rideau qui masque les coulisses des conférences internationales. L'internationalisme ? Vous vous souvenez ? Vous avez lu ? Camacho vient de mourir. Kicéki ce Camacho ? Rien, un qui en 36 du côté de Barcelone choisit de piller les armureries pour aller se frotter à l'armée du Maroc, comme on l'appelait alors. Au fait avez vous signé la pétition pour la libération de Jean Marc Rouillan ? Non ? C'est plus la peine ? Vous avez pas tort car d'internationale il n'y en a plus qu'une, celle de la crise organique, organisationnelle, orgiaque, l'origami dans les plis duquel, ça ne fait pas un pli, nous plierons, piske nous sommes bien lâches et que le malheur, quand il frappe chez le voisin, cet ouvrier puant des doigts, passé par les vertus de la masse des médias du communisme au fascinant fascisme, c'est toujours un peu de sursis pour nos petits blonds. Qu'ils aient au moins le temps de passer le Bac. On verra après !
Camacho est mort et Rouillan si il n'est pas trop con, n'a qu'à devenir tout à fait fou et qu'il se suicide et qu'on en parle plus !
La nuit fut féconde, je naviguais, d'écueil en ressac, je nous regardais bien en face. L'internationale des bonnes situations préparait son avenir et au générique nous n'apparaissions pas ou presque, à la rubrique figuration libre. La grippe espagnole se refaisait une beauté et carnaval essayait un masque de cochon. Tantôt dans la soute, tantôt dans les amures. Aux vergues je pendais ce qui me restait de lueurs fraternelles. Et je hurlais ! Je hurlais à demi engloutis par l'océan d'indifférence au fond de lequel j'entendais ... rien ! Ce rien qui nous contente et qui précède les convois Nacht und Nebel. Alex Jones hurlait lui aussi, son Obama deception (sur daily motion), à bout de souffle. Faisez gaffe ! disait-il. L'histoire repasse les plats. Le bounty Barak c'est du Bush couleur Minstrels. Combien de camps de la FEMA aux states ? Que dit Emmanuel Todd dans La fin de la démocratie ? que le suffrage universel c'est usé, que le libre échange c'est la guerre.
Vous êtes écologistes ? Naturellement, on nous a tellement seriné que le réchauffement climatique mettait en péril l'équilibre de nos exactions, que nous le sommes, tous, la main sur le coeur. Et nous n'y réfléchissons plus, plus la peine. C'est acquis. Mais l'Histoire nous dit autre chose. Quoi l'Histoire ? Ah non c'est chiant l'Histoire et puis ça rapporte que dalle ! Alors le vert, comme dans les saisons nous mène au brun, au joli brun des étés indiens de la décimation. Comment dit-on Shoa en Shoshone ?
Suffit la laitue ! C'est Manchedi, faut défaire les valoches, ranger les produits du terroir dans le coffre fort ... Et demain c'est Lundi. Et c'est bien connu :
"Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on aura jamais ! Chaque fois c'est pareil ! C'est quand on est derrière les rideaux, quand on travaille que le ciel est beau ! Qu'il doit faire bon sur les routes, le Lundi au soleeeeeeeiiiiiiiiiLLLL !" (Claude François, poéte électro-ménager)