Magazine Journal intime

you can't take the sky from me

Publié le 26 avril 2009 par Mabo @mabomanji
-Firefly-
alerte découverte série! Ghostcat me l'a fait découvrir une fois que j'étais venue la voir et dans sa grande générosité m'a aussi filé les épisodes pour que je les regarde tous. et pendant ces vacances, coupée des téléchargements et de l'ordi de façon aléatoire et sans préavis, pouvoir mater des séries sur la télé c'est pratique (merci les lecteurs dvd nouvelle génération qui lisent les divix)
j'ai donc repris le visionnage depuis le début, constatant que malgré mon souvenir, je n'en avais pas vu tant que ça chez la miss. et ensuite j'ai enchaîné les épisodes tous les soirs, ne m'arrêtant que pour aller dormir, crevée mais ravie.
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mais alors qu'est-ce que c'est que ce Firefly ? pour savoir pourquoi Cat s'y est attaquée il faut regarder qui en est le créateur : Joss Whedon. Cat est atteinte de Whedonite aïgue depuis qu'elle a vu Buffy et depuis à part Angel elle se jette sur tout ce qu'il fait (et surtout Dr Horrible). donc Firefly est un projet de série SF mixée à du western. en gros. ça paraît tout fluffy et série Z à deux balles quand on lit ça mais c'est vrai. et le pire c'est que ça fonctionne grave.
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pour l'histoire, Mal ancien militaire dans la grande guerre opposant l'Alliance aux autres s'est retrouvé dans le camp des vaincus. tout ce qu'il a trouvé de mieux une fois la guerre passée c'est d'acheter un vaisseau tout minable mais résistant comme pas possible dans lequel il a casé sa pote de guerre et seconde Zoé,
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il a dégoté un pilote à la manque en chemise hawaïenne : Wash (qui a l'habitude de jouer avec des dinos en plastique quand il ne pilote pas)
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un rambo de bas étage attiré par les sous : Jayne
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puis lassé de son premier mécano, blond décoloré qui sautait sur tout ce qui bouge il lui a préféré une fille toute mimi qui a rafistolé le vaisseau en deux secondes : Kaylee
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on commence vraiment l'histoire alors que le vaisseau se pose sur une planète histoire que le capitaine cherche du boulot (des trucs illégaux pour la plupart, ouh le rebelle!) ils récupèrent des passagers dont une Compagne (geisha des temps modernes) qui apporte un peu de standing au vaisseau un peu cheap
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un prêtre (ce qui fait bizarre vu le peu de foi du capitaine) avec une superbe coupe quand il se détache les cheveux !
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et un docteur (avec des bagages mystérieux tadadam) qui soit dit en passant est un peu mon perso préféré
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c'est tout ce petit monde que l'on va suivre pendant 13 épisodes seulement (malheureusement). à chaque fois ils cherchent un boulot qui tourne mal ou se retrouvent dans des ennuis pas possible en essayant de sauver des gens. l'intéressant n'étant pas la profondeur des scénarios (enfin au moins au début) mais bien les personnages hauts en couleur, aux caractères bien définis qui cohabitent dans ce petit espace à l'intérieur du vaisseau. évidemment le dire avec des mots change pas grand chose, il faut le voir pour le croire. c'est une alchimie très étrange qui s'opère et fait oublier le côté carton plâtre de la série.
par bien des moments ça me fait penser à Cowboy Bebop, faut dire que des chasseurs de prime voyageant dans des vaisseaux spatiaux à travers la galaxie où tout l'environnement est chinois ça ressemble pas mal. sans parler des passés cachés de tous les persos, c'est une recette qui marche bien.
il a plein d'influences de tout un tas de films et de styles de films. comme chaque monde où ils se rendent sont très différents on passe facilement d'un genre à un autre. les vues depuis l'espace sont très soignées et un détail des plus significatifs c'est qu'il n'y a pas de son dans l'espace et c'est enfin rendu ici. plus de réacteurs qui font du bruit ni rien, ici même les plus grosses explosions se font en silence.
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la série peut donc paraître basique au début mais il y a un vrai travail de montage et de photo qui est toujours des plus agréables dans le monde des séries où tout est simplifié d'habitude. la photo apporte des moments de pure beauté en pleine bataille, des moments de poésie qu'on n'attendait pas. le montage arrive à mixer trois périodes temps différentes sans nous lâcher une seconde. le scénario arrive à nous montrer le début d'un épisode à travers les yeux d'un seul personnage particulier dont on comprend enfin l'attitude étrange.
c'est River, soeur du docteur qui est le perso le plus intrigant de l'histoire celui qui apporte le mystère et le sérieux dans l'histoire à long terme de la série. fascinante. on a l'impression qu'elle danse tout le temps.
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mais comme toute bonne série américaine qui se respecte il y a tout un tas de persos secondaires tenus par des acteurs qu'on a déjà vus dans d'autres séries :
Tooms échappé de son escalator chez X-Files
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là au choix soit vous êtes vieille et c'est Melrose Place soit vous êtes un peu dans le vent et c'est Desperate Housewives
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ça c'est Duncan Idaho dans l'adaptation télé de Dune
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et la tite perle qui m'a fait trop marrer c'est l'acteur qui joue le doc jeune... Zac Efron (High Scholl Musical, Hairspray toussatoussa)
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une miss que j'ai remise que bien après et qui joue en fait dans Mad Men, une rousse pulpeuse comme ça ça se rate pas
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The Sentinel en personne
you can't take the sky from me
Julie Cooper dans The OC, ça dit quelque chose à quelqu'un ?
you can't take the sky from me
et surtout dans la série il y a... des hommes... et des hommes intelligents... qui osent se mettre à nu :p (prévisible je suis et resterai)
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et pour finir une bande-annonce faite par un fan

Firefly - Series trailer (1st PLACE WINNER)
envoyé par mnemosyne23


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