Les premières dégradations ont été découvertes le 16 avril par des employés communaux, qui ont étrangement « oublié » de prévenir les gendarmes. Résultat, les profanations ont continué les nuits suivantes. La gendarmerie n’est intervenue que lundi dernier. « Quatre jours après les premiers faits, le relevé d’indices est très difficile. Le travail de police scientifique devient impossible » regrette le capitaine Crolle, chef de la compagnie de gendarmerie de Barcelonnette.
Quant à Mohamed Saadallah, directeur de cabinet du préfet des Alpes-de-Haute-Provence, il a quand même précisé dans cette ambiance d’indifférence générale : « Ce sont des faits graves »… La profanation du cimetière de Barcelonnette ne fera pas la Une du 20 heures de TF1. Normal, on avait « oublié » de vous préciser que c’était un cimetière chrétien…"
Tout est dit (sauf par les autorités si promptes à s'émouvoir...) mais on remarquera quand même la signature satanique de cette profanation.
Lahire