Hier, mon mari se plaignait de ses poils. Il paraît qu’avec l’âge, on constate la grande migration des poils, mais oui, je ne plaisante pas, c’est lui qui me l’a dit, il sait de quoi il parle. Ces ingrats de poils migrent du crâne vers les oreilles, les narines, le ventre, le nombril… enfin vers tous les endroits indésirables alors que le crâne, lui, se trouve bien esseulé sans ses compagnons habituels qui ne le protègent plus ni des aléas climatiques, ni du regard moqueur des autres hommes…
J’ignorais que c’était aussi dur d’être un homme !
Depuis hier, je regarde mon mari avec compassion…