"Nous avons pris la décision de n'acheter que des biberons sans BPA, au nom du principe de précaution", a indiqué au Monde Jean-Marie Le Guen, député PS et adjoint à la santé de la Mairie de Paris. "Nous ne voulons pas prendre de risques", renchérit Denis Baupin, adjoint au maire de Paris chargé de l'environnement.
Cette décision va à l'encontre de la position de Mme Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé qui déclarait, en mars 2009, que des études fiables prouvaient l'innocuité des biberons fabriqués avec du BPA; avis fondé sur les études publiées, fin 2008, par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA).
Contestant ces études, le Réseau Environnement Santé (RES) -organisation française qui regroupe ONG, professionnels de la santé, scientifiques et des malades- demande l'interdiction du BPA dans les matières plastiques alimentaires. Afin de sensibiliser l'opinion publique, les entreprises privées sur les dangers du BPA et de convaincre les pouvoirs publiques, le RES mène des actions, notamment des cyberactions et pétitions.
Déjà, au nom du principe de précaution, le Canada a été le 1er pays à faire adopter des mesures législatives pour interdire l’importation, la vente et la publicité des biberons en polycarbonate, ce plastique dur et transparent contenant du bisphénol A (législation du 17 octobre 2008). Les Etats-Unis ont suivis...
Sources :
-Le Monde - 21/04/09
-www.reseau-environnement-sante.fr
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