Hier soir, dimanche soir, rien de palpitant dans ma vie de vieille fille. Plateau télé donc.
Comme je n'ai ni le câble, ni la TNT, ni le satellite, et comme je n'avais aucune, mais alors aucune, envie de regarder des gens remercier pendant de longues, interminables, minutes, des inconnus, j'ai délaissé le service public pour TF1.
Ensemble, c'est tout. J'avais, en son temps, dévoré le livre d'Anna Gavalda. J'aime les romans d'Anna Gavalda. Et je m'en fous si ce n'est pas hype. Evidemment le film de Claude Berri tiré du roman, je l'avais vu, en son temps (nouvelle expression fétiche) au cinéma, même que c'était au studio 28.
J'avais bien aimé cette histoire romantique, même si le film a amputé une partie de l'histoire de Camille (Audrey Tautou), la partie pas politiquement correcte où elle fait des trucs illégaux. Bref, j'ai revu sur petit écran le film et j'ai bavé, comme d'habitude, sur Guillaume Canet qui joue Franck un ours mal léché au départ finalement super droit et sympa, oui, parfaitement, comme dans les romans de Barbara Cartland. Et alors ? De temps en temps, ça fait du bien des histoires qui commencent mal mais qui finissent bien. Ca fait du bien.
Prise dans une frénésie d'Audrey Tautou, je suis allée voir tout à l'heure, Coco avant Chanel. Ca ne me disait rien au départ et puis finalement je me suis laissée prendre au film. Audrey Tautou est très efficace. Anne Fontaine prend prétexte de la vie de Chanel pour parler de la condition des femmes au début du 20ème siècle. C'est presque un film féministe. Il y a les femmes (bien nées) qu'on épouse et celles avec lesquelles on s'amuse. On pourrait croire que les premières sont plus avantagées que les secondes. On aurait tort. Les femmes, dans un cas comme dans l'autre, ne sont que de vulgaires objets "là pour nous divertir" dira même Balzan, amant de Coco, joué par Poolevorde (qui ne fanfaronne pas, que j'ai donc, et c'est une des rares fois, bien supporté). Coco veut "travailler", gagner son propre argent, ne pas être obligée de demander (et attendre le bon vouloir) à un homme. Travailler ça veut dire liberté.
Et, exactement comme si les statistiques du chômage existaient déjà, personne ne sera très motivé pour lui trouver quelque chose à faire, pour l'engager. Il faudra que son amour, Boy, un homme d'affaires anglais, peut-être plus pour lui plaire qu'autre chose, comme s'il répondait au caprice de sa maîtresse, lui prête, donne, de l'argent, pour qu'elle monte sa propre "petite" entreprise à faire tourner. Romantique pas romantique, qu'importe, la vie des femmes n'est pas facile.
PS Vous avez vu ? L'oeil smoky sera peut-être encore à la mode cet hiver. D'ailleurs que va t-on porter cet hiver ? Je vais y réfléchir (j'ai déjà repéré des bottes formidables et hors de prix) jusqu'au 15 mai...A bientôt pour une note MODE.Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu