Samedi 7 mars 2009
En voila un sur le net qui me traite d’abruti. Il surfe sur un sentiment de supériorité, m’insulte au creux de la vague et sacrifie le respect sur l’autel de la stupidité.
Les débats sur la toile se nourrissent pourtant d’opinions divers et colorées, où tout n’est jamais noir le temps de nos nuits blanches.
Cependant, certains me vomissent leur mépris à la gueule, ils me jugent indigne de considération, pourtant je leur demande si peu.
Dans la vie réelle, les hispaniques ne sont pas mes meilleurs ennemis, ils savent qu’ils peuvent compter sur le souffle de mon indignation quand la tempête de l’intolérance et du sectarisme les menace et ceux là ne m’offensent pas. Ils m'émigrent dans leur cœur, me promettent de me faire aimer l’agouti fumé de la havane, de m’ensorceler devant la Macaréna de Séville, de me faire danser sur le Zocalo Mexicain, dans une affection œcuménique pourvue d’intelligence et de finesse.