Les marches montantes, croulantes et les dents – des choses restent – les aiguilles
Et les mers qui dégoulinent. Un fleuve déchaîné – sans Açores – sans regrets
Comme un livre sans fin – un foule sans tête - célébrée. Vif voyage sur
La route des soirs monotones – atones – mon cœur est polyphonique.
Après les jours et les fils entrelacés - coupés - prolongés, un ticket d'espoir
Fait de peurs – dissimulées - pour l'unique, le rêvé. Un cœur coquillage – évidé –
Et cette odeur de plage – désertée – hurlant de rire. Aller simple ennuagé qui
N'atterrit jamais – l'avion est étoilé – sous les plafonds enfumés (cliché tenace).
Sans un doigt, cent images – dorées – qui trottent, volent – font mal parfois.
Départ heureux – douloureux – fade, je le veux brillant. Quelque chose de grand
Qui se tend – la flèche est calée – je vise au centre – le coup est puissant –
L'envol intense, c'est le vide – passager – des ventres fous - acte aveugle -
C'est l'appel à vies – facettes fières – le coup de poker, d'un esprit couard.
Chauffe avant la chute - décolle au milieu des bulles, la vie est – toussote –
Un long fleuve tranquille...