pour tromper les ennuis administratifs qui me poursuivent ainsi que le rhume attrapé pile pour la rentrée j'ai décidé de me reposer hier et aujourd'hui (j'emmène toujours les gnomes ça change pas) et de mater le retard que j'ai en séries télés vu que j'en ai trop d'un coup. j'ai donc rattrapé mon retard dans Lost et c'est étonamment passionnant à regarder (pas trop de Jack&Kate dans cette saison 5 ça aide) comparé à Heroes qui est une vraie torture.
ce qui me botte en ce moment c'est Yasha, un drama jap qui date de 2000, adaptation d'un manga jap du même auteur que Banana Fish, le fameux manga imprimé sur papier jaune. Yasha je l'ai découvert d'abord en manga en jap, je dois avoir 3 ou 4 tomes et comme d'hab l'intrigue est bien tarabiscotée et les persos intrigants. comme d'hab y'a une magnifique amitié masculine qui brave tous les dangers et est bien la seule chose qui reste constante dans ces histoires. cette fois-ci ce n'est pas une histoire de mafia mais de compagnie pharmaceutiques se battant pour des projets qui sont en fait des surdoués. un plan à plus large échelle est prévu et plein de manipulations se font entre les deux camps. l'histoire suit un surdoué, Sei, élevé normalement dans la campagne et qui a construit une amitié avec un jeune aveugle qui habitait à côté de chez lui. un soir des hommes arrivent chez lui, tuent sa mère et le forcent à les suivre en menaçant son meilleur ami. il est ainsi utilisé par Neo Genesis une des deux compagnies pharmaceutiques. le tout se complique lorsqu'il rencontre son jumeaux, Rin qui, bien que paraissant tout à fait inoffensif, se révèlera être un adversaire de taille. malgré tout le lien qui les unit en tant que frères jumeaux est difficile à rompre et ce sera une torture de tous les instants pour Sei d'arriver à résoudre tous les problèmes tout en résolvant ses inimitiés avec son frère jumeau, les contraintes de Neo Genesis qui veulent lui imposer sa conduite, et ses propres désirs : trouver des réponses à ce problème de virus et pouvoir revoir son ami d'enfance, Moichi.
le scénario a assez de ressources pour tenir en haleine, il réserve quelques bien bonnes grosses surprises et surtout un danger permanent que l'on sent plâner sur toutes les histoires.
c'est marrant de voir le même acteur jouer deux rôles surtout qu'au bout d'un moment j'en préfère un à l'autre. c'est Ito Hideaki qui s'y est collé (il a joué dans Sukiyaki Western Django que je n'ai toujours pas vu bouh!)
et pis l'ami d'enfance est joué par Kashiwabara Shuji (par contre j'ai rien vu avec lui malgré la longue liste de dramas dans lesquels il a joué, mais je vais me faire un plaisir de combler cette lacune). les deux sont trop choupis ensemble c'est à la limite du supportable ^^
on retrouve aussi mon pote super classe qui est dans tous les dramas : Abe Hiroshi (qui joue dans Aruitemo aruitemo qui passe au ciné en France, ou est passé) et qui a une liste de drama longue comme le bras (et oui il a joué dans Yoshitsune :p mais aussi dans Antique!).
bref tout ça forme un cocktail parfait pour moi et j'aime tellement ça que je me retiens de tout regarder d'un coup. un épisode par jour pas plus ! et c'est super dur de me retenir ^^
tout ça pour dire qu'après le générique de Firefly j'ai le générique de Yasha dans la tête et ça tombe bien c'est une chanson de Sting que j'écoutais quand j'étais jeune ^^
et le générique de début du drama (j'adore l'effet à la fin avec le crescendo de la musique, c'est parfait)