Interlude #1 ou comment se renseigner sur l'avocat de B ?

Publié le 30 avril 2009 par Littleghost
Une reconversion dans les enquêtes privées ? Cette affaire de B escroc m'aura permis de mener de sacrées enquêtes en fonction des noms, de la dernière conversation physique avec B, de par la rétention d'informations et de documents !  C'est incroyable, merci la magie du net !
Une note spéciale de l'avocat de B, pas n'importe lequel. En plus d'un partenaire de son employeur - B lui verse-t-elle des honoraires ? - c'est lui-même un sacré personnage en soi, ayant l'habitude de défendre des dossiers d'escrocs. Beurk même s'il faut bien des avocats pour les escrocs !J'ai procédé à une recherche sur le moteur google à partir de son nom et prénom où un certain nombre d'articles paraît. Afin d'être sûr qu'il n'existe pas un autre patronyme, je procède à la vérification dans l'annuaire des avocats que c'est bien le seul avocat en France avec ce prénom et nom. Confirmé !Un de ses magnifiques dossiers est la défense d'un client escroc qui avait obtenu un PC (permis de construire) d'une surface totale de 1374 m². A la fin des travaux, la DDE constate un dépassement de surface autorisée de 1335 m², soit quasiment le double !!! Ce qui est intéressant, c'est le schéma de défense de cet avocat, défenseur de dossier d'escroquerie ... Dans ce dossier, il défend que son client serait arrivé à la tête de la société détentrice du PC qu'après des travaux alors qu'il était déjà actionnaire majoritaire ! Dans le dossier de B, son avocat annoncé un départ des lieux en décembre alors que même B m'annonçait par mail, après moultes relances de ma part, une période totalement différente bien postérieure. Dans les 2 cas, c'est plutôt énorme. Comment n'a-t-il pas effectué les vérifications nécessaires et a exposé une telle contradiction ? Il est également clair que ces 2 escrocs ont volontairement caché informations pensant que cela passerait inaperçu...Ce client a triché sur la surface. B m'a accusé d'être redevable d'une partie des charges sans naturellement apporter les justificatifs ! La défense de cet avocat était basée sur la non intention de son client. Texto : "en l’absence d’éléments intentionnels", l'avocat a plaidé la relaxe de son client.  Je me suis demandée s'il sortirait une absurdité pareille pour le dossier de B. Cela me rappelle une époque où j'étais responsable d'un centre de profit et qu'une femme de ménage avait piqué un caddy de courses en effectuant le nettoyage de l'appartement d'une cliente de la résidence. Je l'avais convoquée et elle m'avait dit que ce n'était pas sa faute mais la faute du malin... Je pense que je vais prévoir l'enregistrement des audiences à venir. Ca va être comique !!!B a indéniablement commis l'erreur de m'accuser gratuitement alors même qu'elle était débitrice. Croyait-elle que j'allais la croire sur parole sans justificatifs ? Sur cette affaire, elle m'a prise pour une débile profonde alors que même je maîtrise parfaitement les types de charges ! Avec son passé de mauvaise payeuse, cela va être très dificile de dire que c'était une erreur. Elle a commis trop d'erreurs à force de vouloir tirer profit. Et je pense que j'ai bien raison de prévoir de demander une enquête sur l'hypothèse de l'émission d'un faux. Si c'est le cas, il me semble que ce ne sera plus du civil mais bel et bien du pénal. Dans le civil, c'est la base de l'indivision et le délit de diffamation transcris par l'avocat. Sûr qu'il a été mauvais puisqu'il aurait dû demander une copie des comptes pour preuve que la Justice pourra enfin me les obtenir. Bon, je ne sais pas à ce jour combien de délits B a commis. Je verrai avec l'avocat du 12 mai. Et dans tout cela, B est assistante juridique. Cela fait peur ! A priori, c'est accessible à tous chez son employeur alors même que dans mon parcours c'était des personnes recrutées minimum sur un deug de droit. Du coup, son employeur ne me fait pas plus confiance si j'avais à choisir un notaire !!!