Hier soir, après la course effrénée que sont les soirées solos avec deux monstres (sic), après leur avoir chanté la longue chanson traditionnelle, après leur avoir dit tout mon amour et les avoir
embrassées à loisir, j’ai fermé leur porte sur leur sommeil lorsque le silence s’est fait dans la maisonnée, je me suis rendue compte que mon moral s’était ratatiné…
La blogosphère étant plutôt calme le soir puisque je la bosse pendant mes heures de travail, je me suis trouvée un peu démunie d’activités.
Quand je me suis souvenue que j’avais quelques films à voir. Un petit stock qui, mine de rien grandit bien avant que j’ai eu le temps de les regarder.
J’ai porté mon choix sur « L’échange » de Clint Eastwood avec Angélina Jolie. Je savais l’histoire difficile, je savais que son jeu en valait le détour.
Finalement, après visionnage, je vous confirme que c’est un film à ne surtout pas voir quand on n’a le moral au fond des trous de chaussettes… Ca le fait carrément pas…
Bon, en même temps, en général, quand je suis au fond du trou, j’ai tendance à tout faire pour m’y mettre un peu plus, tant qu’à faire… Faut dire que je choisis les films en harmonie avec mon état d’âme. Je me vois mal me mettre un film fendard quand j’ai déjà les yeux mouillés. En même temps, faut être logique.
En tout état de cause, ce film en vaut la chandelle. Angélina est tout simplement éblouissante. Même si bon, les cadrages sur son visage font légion. Je pense que Clint doit la trouvait à son goût…
Pour situer l’histoire (vraie) : 1928. Christine Collins vit à Los Angeles et élève seule son fils de 9 ans, Walter. Elle travaille comme standardiste. Un soir, alors qu’elle rentre du boulot, son fils a disparu. La police étant corrompue au possible, 5 mois plus tard, un enfant enlevé est retrouvé et sera rendue à cette dame. La police certifiant qu’il s’agit de son fils et le gamin aussi. Elle crie que ce n’est pas son fils. La Police ne veut rien entendre. Elle n’a de cesse de demander aux flics de ne pas clore l’enquête sur la disparition de son fils. On l’interne chez les fous…
Bref, c’est un truc de malade, quoi. Cette mère qui en plus de sa propre souffrance d’avoir perdu son fils, de voir ce gosse dans sa vie imposé par les flics et les mêmes flics qui la traitent comme une moins que rien en lui disant qu’elle ment et qu’elle refuse le retour de son gosse… Elle sera aidée par un pasteur (John Malkovitch) qui lutte contre la corruption de la police…
Donc hier soir, à Bruxelles, j’étais un peu plus qu’au fond du trou, je ne voyais rien à cause de mes yeux mouillés mais j’ai adoré ce film.
Ames sensibles, s’abstenir !