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Bouafles : quand une rave vire la foire

Publié le 03 mai 2009 par Annonymise
La foire de Bouafles est un rendez-vous annuel qui se déroule depuis 26 ans. Ce week-end, la préfecture a préféré fermer les portes de la salle des fêtes. Tous les moyens logistiques et humains ont été déployés in situ pour faciliter l'organisation d'une rave sauvage : cent cinquante gendarmes, des brigades cynophiles, les douanes, les pompiers, la croix rouge, etc. etc.
Pourquoi une telle organisation ? Pour préserver l'audition et la santé nerveuse des Bouaflais ? Que nenni ! Il s'agit de cautionner et d'encadrer une bande de vandales qui découpent les grillages et squattent par milliers les carrières ou les champs en toute illégalité.
La préfecture n'en a cure et fait la sourde oreille, préférant protéger la faune des emmerdeurs en treillis que les espèces menacées par le flot de décibels ininterrompu.
Le bilan de ces trois jours de nuisances sonores affreuses est toujours le même : un mort... A quoi servent donc les canons à eau dans ce pays quand on peut disperser la vermine avant qu'elle ne se reproduise ? De 8000 pucerons le vendredi soir, nous sommes passés à 25000 le dimanche... Dès lors, il est trop tard pour endiguer les nuées d'Homoptères drogués qui emploient le mot "culture" pour se frayer un chemin en détruisant bruyamment les récoltes... Un "chef" de collectif déclarait même qu'il travaillait et payait ses impôt. CQFD : quand on travaille et que l'on paye ses impôts, on peut donc se permettre de braver la loi, qui, de toute façon, ne s'applique pas aux nuisibles...
Source: Libération et Paris-Normandie.

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LES COMMENTAIRES (2)

Par derrt
posté le 29 janvier à 11:30
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tout a fait raison

Par woody
posté le 04 mai à 15:16
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salut tout se que tu dit es faut reflechi avec ta tete pas avec des pied j'habite a bouafles bye

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