Magazine Journal intime

Revue de presse

Publié le 01 mai 2009 par Pat La Fourmi
« Mamans malgré la maladie »
Top Santé, avril 2009
Top Santé se penche sur ces femmes qui « vivent une affection chronique, parfois très invalidante. Et pourtant, un jour, elles tentent la grande aventure de la maternité ».
Le magazine cite ainsi Catherine Dugué, psychologue clinicienne, qui explique que « ce ne sont ni des héroïnes, ni des irresponsables, mais des femmes qui veulent être comme les autres ».
Le mensuel note que « pour elles, la décision de procréer ne se prend pas seulement avec le futur papa. Les médecins ont leur mot à dire : s'ils ne donnent pas leur feu vert, pas de grossesse ».
« Le protocole médical est parfois difficile, contraignant. Et la désapprobation de l'entourage, déstabilisante », poursuit Top Santé, qui ajoute que « la réalité ne confirme pas toujours cette sensation, mais c'est une évidence, l’enfant aide à «s'accrocher». Avec lui, plus question de se laisser tomber ! ».
Le magazine aborde notamment le cas d’Annie, atteinte de sclérose en plaques et maman de deux enfants, une fille de 19 ans et un garçon de 16 ans.
Top Santé observe qu’à l’époque de sa première grossesse, « très peu de femmes comme elle s'aventurent à faire des bébés », mais « face à son désir de maternité, le corps médical cédera assez facilement. Tout d'abord parce que la jeune femme affiche un état de santé plutôt stable. Et aussi parce que, psychologiquement, elle est solide ».
Annie déclare ainsi : « Pendant neuf mois, je me suis sentie extrêmement bien. C'est comme si la maladie s'était mise en sommeil. Une sensation assez merveilleuse… ».
Top Santé précise que « la vigilance reste cependant le mot d'ordre des médecins. Annie fait un check-up neurologique tous les mois, et entrecoupe ses journées de longues plages de repos. Mais finalement peu de troubles viendront perturber son «état de grâce». Juste quelques poussées, «parties aussi vite qu'elles sont arrivées !», commente-elle ».
Annie indique en outre : « Je m'aidais avec une canne lorsque ma fille est née. Après la naissance de mon fils, il m'a fallu un fauteuil roulant pour me déplacer ! ».
« Grâce à un nouveau traitement, Annie va mieux », remarque Top Santé.

source: Neuroscoop

Laurent Frichet - (TSAVO PRESSE )

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