Magazine Journal intime

Que serais-je sans toi ? - Guillaume Musso

Publié le 03 mai 2009 par Anaïs Valente

« Le dimanche, on lit au lit »

Ce qu'il y a de génial, lorsque l'on s'apprête à lire « le nouveau Guillaume Musso », c'est cette certitude qu'aucune déception n'est possible.  En lisant un livre d'un auteur jamais lu encore, d'un auteur conseillé par autrui, ou tout simplement un premier ouvrage, le doute est permis : vais-je aimer, être charmée, conquise, ou... m'emmerder ferme.  Mais lire un Musso, c'est comme une rencontre avec un très vieil ami : on sait qu'on va passer un bon moment, que c'est inévitable... et que c'est tant mieux.

Et quand je sais que je vais bientôt lire le nouveau Musso, je suis comme le Petit Prince et le Renard dans une séance d'apprivoisement : je me prépare le cœur.  Je me réjouis comme pas deux.  C'est comme un rendez-vous immuable, d'année en année... un rendez-vous qui, je l'espère, va durer.

Trêve de théorie de lectrice, ça parle de quoi, ce nouveau chef-d'œuvre, me direz-vous...

Et bien ça parle, ô hasard de la vie, de l'édition, ou voulu par Dieu (j'ai des envies de croire en Dieu, pour le moment, je l'avoue), d'un sujet qui colle, par certains aspects, à ma propre vie.  D'abord, c'est une histoire d'amour.  Bien sûr.  On veut de l'amour.  Mais ce n'est pas que cela.  Bien sûr aussi.  Avec Guillaume Musso, il y a toujours cette part de fantastique, de rêve et de quête de l'absolu qui fait la force de l'ouvrage et surtout qui scotche dans le canapé (ou dans le lit, ou dans le transat au soleil...), jusque qu'à ce que la toute dernière page soit avalée... et les larmes ravalées.

Bon, je m'égare encore dans mes théories.

L'histoire.  Gabrielle vit seule, mais elle a deux hommes dans sa vie.  Son premier amour.  Et son père.  Ils l'aiment.  Sans toutefois faire partie de sa vie.  Mais, eux, se haïssent.  A tel point qu'ils pourraient mettre plusieurs vies en danger...

Je n'en dirai pas plus, car en dire plus, c'est trahir l'histoire.  Juste que la dernière partie du livre m'a totalement bouleversée.  Tout le livre est bouleversant, mais la dernière partie, rhaaaaaaa.  Et cette dernière partie, je veux y croire, tellement tellement.  Ce livre, il rassemble tant de choses : un thriller, plusieurs histoires d'amour, des conflits, des réconciliations, de l'émotion, du suspense, du surnaturel parfois... tout ça en 300 pages environ.  Alors chapeau Monsieur Musso.

Et comme chaque année, je n'aurai qu'une chose à dire : à l'an prochain !

que serais je sans toi



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